Cameroun: La paix en zone Cemac-Ceeac vue par la société civile

Un atelier de deux jours pour le renforcement du dialogue en faveur de la paix, de la sécurité et du processus d’intégration a été ouvert à Bertoua.

Daprès le coordonnateur du comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (Csapr) le tchadien Abderamane Ali Gossoumian : « Il est question aujourdhui de trouver les solutions endogènes aux différentes crises que nos pays connaissent. La société civile qui na pas de parti pris est un interlocuteur essentiel et favorable à la démarche concertée dans ce processus de recherche de la paix et la réconciliation dans ces crises. » En présence de madame Amélie Zarmo, 1er adjoint au maire de Bertoua 1er, Igor Bamock, le premier adjoint au préfet qui a ouvert les travaux fait savoir : « LAfrique a plus que besoin de ses fils pour faire face à ses problèmes. Pour cela, les questions sensibles comme celles de la gestion des conflits, la recherche de la paix, le dialogue peuvent et doivent trouver des solutions en interne. Nos deux communautés que sont la Cemac et la Ceeac avec à la tête nos chefs dEtats lont bien compris lors des travaux du 31 octobre 2017 à Ndjaména ». Le communiqué final de ces travaux avait alors implicitement indiqué que la conférence a pris acte de la décision douverture intégrale des frontières en application de lacte additionnel N°1/13/CEMAC-070 UCCE-SE du 25 juin 2013 portant suppression des visas pour les ressortissants de la Cemac circulant dans lespace communautaire.

La question actuelle de la crise économique de la Cemac, du rôle de la société civile, la question sécuritaire, la question des frontières, les échecs ou réussites des réseaux mis en place sont les points sur lesquels les participants de Bertoua vont se pencher pour réfléchir, afin délaborer les propositions sur la prochaine rencontre prévue lannée prochaine à Boire en Rca. Un travail de plaidoyer au sein de lensemble des pays membres de cette communauté et les deux institutions que sont la Cemac et la Ceeac puissent adopter et aider les états à atteindre ces objectifs. Tel est le fil conducteur de latelier de Bertoua sur le thème : Contributions de la société civile pour le renforcement du dialogue en faveur de la paix, de la sécurité et du processus dintégration en zone Cemac-Ceeac.

Les participants de cet atelier de deux jours, une quarantaine au total, viennent des organisations de la société civile du Tchad, de la Rca et du Cameroun pour penser les mesures pour juguler les conflits dans la sous région, intensifier lintégration sous régionale, la cohésion entre les peuples et surtout favoriser les interactions entre les membres de cette communauté. Car la sécurité et la paix sont des questions essentielles et factuelles sur la gestion des frontières, la libre circulation des personnes et des biens. Lors de la rencontre de Mundu au Tchad, il avait été décidé que la circulation soit effective par rapport aux années antérieures. Deux propositions fortes avaient été retenues : la question de la transhumance, la création dun cadre permanant entre les différents acteurs de la société civile. Car la collaboration reste encore timide pour pouvoir réagir dans les différentes situations que rencontrent les différents pays. Ceci pare que ces acteurs nont pas jusquici trouvé un espace de travail, déchange et de dialogue avec les dirigeants des états dans les différentes visions (20) au Tchad et (35) au Cameroun. Ceci a pour finalité, que les états et la société civile nattendent pas lintervention de loccident pour trouver des solutions aux différentes crises internes de chaque pays.

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