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Cameroun: Ces ministres foncièrement incompétents ayant une image exécrable auprès des populations

Paul Biya est un adepte du remaniement. Sans être systématiquement synonyme de grand bouleversement, l’ajustement gouvernemental est une pratique courante chez le président camerounais depuis qu’il a pris les rênes du Cameroun le 06 novembre 1982.

Le chef de l’État aura « usé » alors plus de 300 ministres et composé 36 équipes différentes. Durant la seule décennie 1980-1989, il aura même composé treize gouvernements différents. Signe, sans doute, d’un exercice plus apaisé du pouvoir, Paul Biya remanie désormais de moins en moins. Depuis 2010, il n’a ainsi changé son équipe qu’à trois reprises.

Mais après l’organisation du grand dialogue national, on attend qu’il compose enfin le gouvernement de l’union nationale. Et cela ne saurait tarder, apprend-t-on des sources proches du palais d’Etoudi. Face à la crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest, un gouvernement qui mènera le bateau Cameroun vers la prospérité est désormais impératif. D’ailleurs, le Chef de l’Etat a lui-même baptisé son nouveau mandat « septennat des grandes opportunités ». Ainsi, les populations souhaitent que le Chef de l’Etat se sépare enfin des membres du gouvernement incompétents, népotiques, prébendiers et financièrement gloutonnes. A l’heure actuelle, certains ministres sont une catastrophe managériale et les camerounais ont une mauvaise perception de leur travail. Si le président Paul Biya aime vraiment ses compatriotes, il doit éviter de travailler avec les médiocres dès maintenant. Ce, dans ce contexte où l’opinion publique frappe sur son bilan peu reluisant à la tête du Cameroun depuis 36 ans. Le Cameroun n’est plus seulement le péril jeune, mais aussi l’enfer.

Or, pour vanter ses réalisations, Paul Biya utilise ses fusibles. Ces fusibles, ce sont ses différents ministres. Pendant longtemps, des ministres incompétents ont aimé se faire peur en évoquant un hypothétique remaniement. Exercice futile au demeurant, puisqu’ils apprennent leur sort en même temps que le citoyen lambda : en écoutant la radio. Avec le lancement de l’opération anticorruption « Épervier », la crainte n’est plus d’être limogé, mais emprisonné. Et lorsque l’épée de Damoclès tombe, elle peut être mortelle, celui qui en coupe le fil ne manifestant aucun état d’âme. Comment en est-on arrivé là ? En d’autres temps, accéder à la dignité de ministre était vu comme l’aboutissement d’un engagement politique, voire d’une carrière. Siéger au Conseil des ministres témoignait de l’éclat d’une réussite sociale, de la reconnaissance de qualités professionnelles, éthiques et morales peu communes. Servir au sommet de l’État n’étant pas une sinécure, nul n’exigeait de ces fonctionnaires qu’ils fassent vœu de pauvreté. Le crime en col blanc était de moindre importance. Un ministre n’était pas un « voleur » parmi d’autres. Mais aujourd’hui, accéder à la fonction de ministre, c’est du clientélisme à outrance. Et la conséquence c’est ce que nous vivons tous…

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