Selon un discours qui enflamme la toile dont l’auteur serait Andy Rajoelina le Chef d’Etat de Madagascar, le remède récemment dévoilé aurait été falsifié par l’OMS.
A l’heure où presque tous les pays d’Afrique cherchent la véritable solution de l’équation à multiples inconnues qui est la pandémie de Covid-19, le potentiel détenteur d’un précieux remède est le bienvenu. Depuis que le président Andy Rajoelina a déclaré que son pays détient le médicament de la maladie qui a déjà fait des millions de morts, nombreux sont les nations qui montrent leur intérêt. On parle d’une dizaine de pays africains. La Guinée équatoriale et la Guinée Bissau en font partie. Mais ce que 237online.com a appris pourrait faire plus de peur que de mal.
Aussi incroyable que ça peut paraitre, Andy Rajoelina aurait dénoncé la mauvaise intention de l’OMS vis-à-vis des africains à travers ce remède. Vingt millions de dollars. C’est la moribonde somme d’argent que l’Organisation Mondiale de la Santé aurait proposé au président malgache pour falsifier le médicament.
« Peuple soyez vigilants. L’Organisation Mondial de la Santé auquel nous avons adhéré en pensant qu’elle nous aidera, est là pour tuer les africains. Mon pays le Madagascar a trouvé le remède contre le coronavirus, mais les européens m’ont proposé 20.000.000 de dollars, pour mettre des toxines dans ce remède pour tuer mes frères africains qui s’en serviront. Je demande à tous les africains de ne pas utiliser le vaccin contre le coronavirus. Venez à Madagascar, vous qui êtes malades, mon pays est prêt à vous recevoir avec enthousiasme. Notre remède est de couleur jaune, n’achetez pas celui de couleur verte. Les européens ont piraté notre remède. Ils ont mis des poisons pour tuer seulement les africains, comme ils voulaient avec les vaccins que nous avons protestés… ils ont piraté notre médicament, je veux que tous les africains le sache… »
Afin de vérifier que cette publication qui fait le tour des réseaux sociaux est vraie, votre journal en ligne s’est rendu sur le site de nombreuses plateformes malgaches. Mais pas ce discours n’existe nulle part. Nous avons également joint au téléphone plusieurs journalistes résidant dans ce pays. Et là encore, nul n’en a connaissance.
