Burkina Faso: la Cédéao exige des autorités militaires du pays un calendrier électoral

Burkina

Les dirigeants de la Cédéao, réunis à Accra, la capitale ghanéenne, ont demandé jeudi aux militaires qui ont pris le pouvoir au Burkina Faso le mois dernier de présenter un calendrier pour les élections présidentielles et législatives dans le pays. C’est ce qu’a fait savoir la radio sudafricaine SABC se référant au président de la Commission, Jean Claude Brou.

« Nous souhaitons un calendrier électoral de la part des dirigeants actuel du Burkina Faso qui permettra au pays de retrouver des institutions civiles », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Jean Claude Brou a également exprimé son regret que les militaires au pouvoir au Mali depuis août 2020 n’ont pas encore présenté un calendrier acceptable pour la Cédéao afin d’organiser les élections présidentielles et législatives. « Un tel calendrier pourrait conduire à un assouplissement du régime de sanctions contre le Mali », a souligné le président de la Commission de la Cédéao.

Le sommet a porté sur la situation en Afrique de l’Ouest, où, suite aux coups d’État, les militaires ont pris le pouvoir au Mali, en Guinée et au Burkina Faso depuis l’été 2020.

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo, qui a présidé le sommet, a déclaré que la Cédéao devait faire face collectivement à l’instabilité politique dans la région, qui se manifeste par des coups d’État et la prise de pouvoir par des militaires. « Accordons une attention particulière à cette tendance dangereuse et trouvons collectivement une solution à ce problème avant qu’il ne compromette la stabilité de toute notre région », a-t-il souligné. « Le retour des coups d’État remet en cause le mode de vie démocratique que l’Afrique de l’Ouest a choisi de vivre. »

237online.com

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