Le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation a été reçu en audience ce 14 Mars à Abuja.[pagebreak]Les mémoires sont encore très fraîches, sur la récente attaque du groupe terroriste boko haram dans la localité de Fotokol. C’est en février dernier qu’un soldat camerounais a perdu la vie et l’opinion nationale et internationale n’a toujours pas oublié le Prêtre français Georges, kidnappé dans le Mayo-Tsanaga et relâché deux mois après, par cette même bande armée. On garde aussi en souvenir, la famille Moulin-Fournier en congé à Waza, mais qui a été enlevée par le boko haram et sera libérée plusieurs semaines plus tard.
Tous ces événements tristes entrent dans le palmarès des groupes terroristes qui poussent le Cameroun et le Nigéria à coopérer d’avantage, pour mettre un terme au terrorisme qui secouent les pays amis.
En recevant l’envoyé spécial d’Etoudi vendredi dernier, le Président Nigérian Goodluck Jonathan a rappelé à René Emmanuel Sadi que le boko haram et les autres groupes terroristes doivent être vus comme des «ennemis communs», «Le Nigéria et ses voisins doivent prendre des mesures urgentes pour harmoniser leurs stratégies et efforts pour traquer le boko haram et les autres groupes qui sèment la terreur sur nos frontières communes», a t’il déclaré à son hôte.
Le ministre camerounais de l’administration territoriale et de la décentralisation, René Emmanuel Sadi a quant à lui, rassuré le Président Goodluck Jonathan, en lui donnant les assurances sur la volonté de coopération du Président Camerounais Paul Biya, avec son voisin, pour combattre le terrorisme sur les frontières. Le minatd a également rassuré son hôte, en affirmant que le Cameroun ne servira jamais de cachette pour les terroristes.
