Mois camerounais contre le sida: Les professionnels de la presse s’impliquent d’avantage

La présidente du réseau des journalistes pour la mise en œuvre du plan d’action de maputo(JNMAP), Arienne Ngono, a procédé ce vendredi 23 novembre 2018 au lancement d’une campagne de sensibilisation par les professionnels des média qui doivent désormais prendre à bras le corps le combat.

Aujourd’hui encore, Le VIH sida continue de faire des malheurs au Cameroun et demeure un problème de santé publique même si les statistiques révèlent des résultats encourageants dans les domaines de la prévention et de la prise en charge avec un taux un de prévalence en baisse de 20%. Le Cameroun est passé de 4,3% en 2011 à 3,4% en 2018. Cependant, La féminisation de l’infection à VIH reste une réalité. La création d’une multitude d’approches d’interventions en direction des femmes et des jeunes filles n’a pas jusqu’ici suffit pour infléchir la courbe. Selon l’enquête auprès des ménages pour l’évaluation de l’impact du VIH au Cameroun, 40 000 nouvelles infections ont été enregistrées au Cameroun en 2017. Parmi les nouvelles personnes infectées se trouvent de nombreuses jeunes filles dans la tranche 15-24 ans. Au sein de la population jeune, l’incidence est 9 fois plus élevée chez la jeune fille que chez le jeune garçon. Situation d’autant plus grave que c’est la fille qui donne la vie.

Les journalistes sont appelés à informer et à sensibiliser plus que par le passé, tout au long de la campagne qui vient d’être lancée par la présidente du JNMAP. A travers tous les genres journalistiques, ils devront inciter au changement de comportement. La jeune fille constitue leur principale cible. Elle est d’ailleurs au centre de toutes les préoccupations depuis le 08 novembre 2018, date du lancement du mois camerounais contre le sida autour du slogan « protégeons la jeune fille. » Il faut dire que, les hommes des média qui sont appelés à porter le message ont préalablement été capacités dans les locaux de la direction exécutive de la c à Yaoundé. Ils ont été encadrés par les représentants du CNLS, de l’ACMS, de la CAMNAFAW, du MINSANTE, du MINJEC et d’HORIZON FEMME. Reste que les journalistes s’impliquent véritablement à travers leurs émissions, leurs documentaires, leurs reportages et leurs magazines pour adresser la vulnérabilité de la jeune fille.

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