GECAM : Un nouveau patronat en béton pour booster l’économie camerounaise

GECAM election

C’est un événement majeur pour le monde économique camerounais. La fusion tant attendue entre le GICAM et l’ECAM est désormais actée, donnant naissance au tout nouveau Groupement des Entreprises du Cameroun (GECAM). Fruit d’un long processus entamé en 2019, cette union historique a été massivement approuvée par les adhérents des deux organisations lors d’assemblées générales extraordinaires tenues les 11 et 12 juillet derniers. Comme le révèle en exclusivité 237online.com, ce rapprochement vise à bâtir un patronat plus fort, plus inclusif et plus influent pour relever les immenses défis économiques du Cameroun.

Un mariage de raison face à la crise

Dans un contexte mondial particulièrement difficile, marqué par une récession brutale post-Covid et de multiples chocs, le patronat camerounais a décidé de serrer les rangs. Objectif : parler d’une seule voix pour mieux défendre les intérêts des entreprises, des TPE aux multinationales. « La résilience des entreprises dans un tel contexte force l’admiration », souligne un membre du GECAM. « Mais pour aller plus loin, nous devons réinventer notre modèle ».

D’où ce choix courageux de fusionner les deux grandes organisations patronales du pays pour créer une centrale unifiée, puissante et agile. Avec ses 400 adhérents issus de tous les secteurs, le GECAM entend peser plus lourd dans le débat public et les politiques économiques. « Notre ambition est de devenir un partenaire incontournable, au cœur de tous les grands dossiers stratégiques », affirme un porte-parole.

5 piliers pour refonder le patronat camerounais

Pour réussir son pari, le GECAM a bâti un programme ambitieux articulé autour de 5 piliers :

  1. Être au cœur du dialogue avec les pouvoirs publics sur toutes les politiques impactant les entreprises.
  2. Développer un maillage territorial pour mieux répondre aux besoins des adhérents sur le terrain.
  3. Proposer des services sur-mesure aux TPE-PME, colonne vertébrale de l’économie.
  4. Muscler les partenariats internationaux pour doper les échanges.
  5. Trouver des financements pérennes et solides pour soutenir l’action du patronat.

Un programme en béton qui mise sur le pragmatisme et la proximité. « Nous voulons apporter des réponses concrètes aux vrais défis des entreprises, au plus près du terrain », résume un administrateur. Le tout servi par une gouvernance resserrée et un management de choc pour insuffler une nouvelle dynamique.

Rendre le patronat incontournable

L’enjeu est de taille pour le GECAM : il s’agit de refonder le patronat camerounais pour en faire un acteur central et écouté. En s’imposant dans le débat public par la pertinence de ses propositions. En revendiquant un droit d’ingérence sur tous les sujets économiques. En tirant les entreprises, et le pays, vers le haut.

« Nous serons une boussole pour les pouvoirs publics », promet le GECAM. « Une force de proposition pour bâtir le Cameroun de demain ». Un Cameroun plus prospère, plus compétitif, plus attractif. Le pari est immense mais le nouveau patronat semble avoir les épaules et la détermination pour le relever. Tous les espoirs sont permis.

Une chose est sûre : avec le GECAM, le patronat camerounais entre dans une nouvelle ère. Plus combatif, plus conquérant, plus visionnaire. De quoi redonner de l’élan et de la fierté aux entreprises dans cette période troublée. La mayonnaise semble prendre. Verdict très vite dans les actes.

Ulrich Talla Messi pour 237online.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *