Témoin et victime de déclarations haineuses sur les réseaux sociaux le 26 octobre, le musicien ivoirien vient d’annoncer sa décision de renoncer à la nationalité ivoirienne et au coupé décalé.
Le divorce est visiblement consommé entre Débordo Leekunfa et la Côte d’Ivoire. Pas une publication du musicien sans commentaire rageur à l’endroit de son pays. « Trop fier des Béninois. Le patriotisme dans le sang. Petit à petit le combat porte ces fruits. On ne lâchera rien jusqu’ au bout. Ecoutons jusqu’à la fin …. On s’en fout de Côte d’Ivoire », « fuck la côte d’ivoire, fuck les Ivoiriens, fuck ce peuple maudit », les ironies du chanteur qui se considère désormais comme un « ancien ivoirien déçu de la mentalité noire » sont légion et s’enchainent. A l’origine de cette situation, des propos haineux tenus contre l’artiste sur les réseaux sociaux. Il avait alors formellement annoncé sa décision « Je ne suis plus Ivoirien parce que c’est un peuple lâche. Ils ont voulu faire tomber Debordo dans la dépression, mais laissez-moi vous dire que quand Dieu est avec toi, il ne peut rien t’arriver. Je préfère être Béninois, Burkinabé, Togolais, Guinéen ou encore Congolais », déclarait-il avant de préciser que son pays est des plus regrettables en matière d’intégrité et de patriotisme. « Aujourd’hui, on reconnaît un Ivoirien par sa haine. Ils sont prêts à torpiller, vendre leur prochain », regrette Débordo sur son compte Facebook officiel. Parce qu’« être Ivoirien c’est une malédiction », Débordo Leekunfa compte mettre son talent au service de toutes les autres Nations à l’exception de son pays. « Je ne ferais plus de musique à l’ivoirienne, mais universelle », a assuré l’habile chanteur de Coupé Décalé. Pour davantage marquer cette séparation, l’acolyte du défunt DJ Arafat a annoncé qu’il brulera le drapeau de son pays en direct sur les réseaux sociaux.
