Covid-19: Paul BIYA, le pilote en chef des opérations aux commandes

Le président Paul BIYA reçoit Christophe Guilhou

Paul Biya, président de la République, chef de la diplomatie camerounaise et pilote en chef du front de lutte contre le coronavirus ! La préoccupation a fait le tour du monde, l’image réponse aussi, la controverse y relative par conséquent.

Réclamé à grand cris par certains, non sans une pointe de soupçon ironique, espéré avec ferveur par d’autres, avec une angoisse non feinte, le « coming out » a finalement eu lieu en fin de semaine dernière, dans une posture pluri expressive, à la fois pour le Cameroun et pour l’étranger.
Ce que l’on en retient, volontiers, c’est que le boss est là, présent, vivant, vivace, actif, et chef opérationnel des défis critiques auxquels est confronté le pays en ce moment.

Réponse subliminale qui doit à l’être de pudeur Paul Biya, d’agir toujours avec élégance et finesse, au moins, parce que les morts qui se comptent désormais par centaines ne se prêtent pas à l’esbroufe, ni au spectacle. Et comme il fallait s’y attendre, ils se sont levés de toute part pour crier à la manipulation, par une sorte d’incapacité génétique à se résigner à la vérité vraie, tant Paul Biya vivant est devenu un grand problème planétaire, le problème principal pour beaucoup. Le message qui en découle est clair : dans la République des excès démocratiques que l’on nous annonce, la vie et la mort des êtres de chair seront un jeu, le dessert des nantis, un résidu de la pacotille politique qui, déjà, hante et agresse nos esprits.

Sur la cérémonie même du « coming out », beaucoup auraient souhaité que Paul Biya arborât lui-même un masque de protection, ultime preuve de sa totale immersion dans les opérations qu’il dirige. Exigence utile, mais pas indispensable à ce niveau, si l’on reconnaît que la distanciation a été plus que respectée, par l’écart entre les hôtes et le renoncement à la traditionnelle poignée de main. Qui plus est, et ce n’est pas nouveau, la distanciation que nous impose la pandémie de l’heure est chez Paul Biya une nature, un mode de vie ordinaire, énoncé, voire, dénoncé par tous ses collaborateurs de proximité.

Et si beaucoup continuent d’exiger de Paul Biya la parole magique qui va bouter hors de nos frontières la terrible pandémie, en réponse, le sphinx préfère maintenir son cap, celui d’une action articulée à la complexité qui se décline tous les jours sous nos yeux, par une attention continue, croissante, déterminée, sans faiblesse ni spectacle.

L’Histoire retiendra qu’à cette étape de la vie de la nation, il y avait d’un côté, ceux qui agissaient pour le bien collectif, à l’instar des deux milliards d’appui aux 360 communes décidés par le chef de l’Etat pour soutenir la lutte contre le covid-19, et ceux qui, devenus des éternels du spectacle, ont transformé la République en un chapiteau géant où ils peuvent tous
les jours se donner à singer la vie ou la mort… Affaire à suivre !

Ateba Ndoumou Alphonse

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