Coton : 2ème source de devise pour le Cameroun après le pétrole

Producteurs de coton

La filière coton compte à elle seule près de 160 milles producteur, pour une production évaluée à 330 milles tonnes par an.

C’est donc à juste titre que les pouvoirs publics lui portent une attention toute particulière, à travers la signature des accords de partenariat à l’instar de celui signé récemment avec l’Union Européenne.

Le coton aujourd’hui au Cameroun, représente environ 1,6% du Produit National Brut et 5% du PIB agricole. La filière coton est d’une importance primordiale pour la partie septentrionale du Cameroun, et le projet sur l’accompagnement des mutations du bassin cotonnier du Cameroun est d’un apport significatif, dans l’amélioration de la situation socioéconomique des populations.

Les chiffres sont suffisamment éloquents, pour justifier la place de choix qu’occupe la filière coton dans la partie septentrionale du pays. 160 milles producteurs dont 7% constitués de femmes récoltent en moyenne 330 tonnes de coton par an. Le coton est la deuxième source de devise pour l’Etat après le pétrole. C’est donc à juste titre que les pouvoirs publics portent une attention particulière à la filière coton qui fait du reste vivre plus de deux millions de personne au Cameroun. C’est d’ailleurs dans le sens de l’amélioration de la situation socioéconomique des populations que des accords de partenariats sont régulièrement signés avec la communauté internationale. Le dernier accord signé, il y a juste une semaine avec l’Union Européenne se situe en droite ligne dans la logique de mieux développer et valoriser le bassin cotonnier du Cameroun.

En clair, il est question d’apporter un plus au développement de l’entreprenariat agropastoral, encourager les investissements dans la production, la transformation et la commercialisation des produits, et améliorer l’accès aux intrants agricoles. Ces actions capitalisées renforceront la place stratégique qu’occupe la filière coton et l’amélioration des conditions de vie des populations camerounaises en générale, celles des Régions septentrionale en particulier.

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