Contentieux pré-électoral: La chambre administrative réhabilite quelques listes

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Quatre partis politiques ayant fait appel des décisions des tribunaux administratifs ont eu gain de cause à la Chambre administrative de la Cour suprême.

La Chambre administrative de la Cour suprême a siégé du 15 au 17 janvier 2020, afin d’examiner les 109 recours introduits par les partis politiques en compétition pour les élections municipales du 09 février prochain.

Ainsi certains partis politiques ont vu leurs recours en appel prospérer auprès de cette instance juridictionnelle. Dans la commune de Garoua II par exemple, l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) qui avait vu sa liste rejetée par le tribunal administratif de la région du Nord, à la demande du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), a eu gain de cause après avoir fait appel.

Statuant donc en dernier ressort, la Chambre administrative de la Cour suprême a jugé cet appel recevable en la forme et justifié au fond. Par conséquent, la liste de l’UNDP est maintenue dans cette circonscription électorale.

Aux prises cette avec le Front national pour le salut du Cameroun (FSNC) dans la même localité, l’UNDP avait obtenu, en instance, le rejet de la liste du parti d’Issa Tchiroma Bakary. Cette formation a fait appel auprès la Chambre administrative qui a réhabilité ladite liste après examen.

Le Parti de l’esprit d’avril 48 (PEA 48) a vu sa liste maintenue dans la commune de Dibang, région du Centre. Dans la commune de Nkongsamba II, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais s’est retrouvé avec deux listes lors des investitures : une liste consensuelle montée par des militants de la base et une autre liste officielle validée par le Comité central du parti. La liste montée par les militants de base avait saisi le tribunal administratif et avait eu gain de cause. Un verdict qui n’était pas goût de la hiérarchie du parti qui a rejeté cette décision et d’interjetée appel auprès de la Chambre administrative, au motif qu’il n’y a pas deux RDPC, tout en rappelant que c’est le Comité central qui décide des listes devant aller en compétition. C’est le comité central qui a finalement eu gain de cause. Et la discipline du parti a prévalue.

Parmi les cas les plus attendus, dans le rôle de ce contentieux préélectoral, les recours du RDPC, l’UPC, le PCRN, le Purs, le Sdf, l’UNDP, le MCNC, le FSNC, le MDR, le CDP. Mais le verdict était sans appel pour tous ces partis politiques. A plus de 95% les dossiers de recours étaient irrecevables.

Christophe Mvondo

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