La drépanocytose est une maladie génétique héréditaire touchant les globules rouges ou hématies. Elle est caractérisée par une anomalie génétique de l’hémoglobine, chargée de transporter l’oxygène dans l’organisme.
Cette anomalie génétique se transmet des parents à l’enfant. Le test de l’électrophorèse de l’hémoglobine est l’examen par excellence pour dépister les personnes porteuses du gêne drépanocytaire. Cette maladie se manifeste par une anémie, des crises douloureuses et un risque accru d’infections.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (2020), la prévalence du trait drépanocytaire S dans les Etats à forte charge de morbidité ; c’est-à-dire, les Etats où il y a plus de malades, oscille entre 20% et 30%. Selon la revue scientifique Afrique Méd (2019), il y a une vingtaine d’années, l’espérance de vie des drépanocytaires aux Etats-Unis d’Amérique a été chiffrée à 40-50 ans pour les malades SS et à 65 ans pour les malades SC.
Cette évolution est due aux progrès de la prise en charge de la maladie. Tel est le cas de ces parents, Parfait Mbayame et Angeline Ngo qui ont des enfants atteints de drépanocytose et appliquent à la lettre les recommandations de leurs médecins respectifs pour assurer une longue vie aux leurs. Le fils de Parfait Mbayame, a été diagnostiqué à 06 mois.
Agé de 19 ans aujourd’hui, son père prend soin de lui comme un œuf. « Je m’assure qu’il est toujours habillé. Qu’il boive assez d’eau et qu’il ne soit pas pâle pour éviter l’anémie », affirme-t-il. Angeline Ngo a une fille âgée de 11 ans et a été diagnostiquée à 05 ans.
Comme Parfait Mbayame, elle s’assure que sa fille est toujours habillée, qu’elle boit assez d’eau et a une hygiène de vie saine. Le but est d’éviter les maladies qui peuvent déclencher une anémie ou des crises douloureuses. Nous sommes allés à la rencontre des malades qui ont suivi ces règles et ont atteint plus de 30 ans. Leur quotidien.