A un moment donné, la presse locale l’a surnommé le propriétaire du Centre national d’étude et d’expérimentation du machinisme agricole (Ceneema).
Cette appellation se confirme au fil du temps. C’est qu’il dirige cette structure à capitaux publics depuis sa création, il y a près de 44 ans sans discontinuité. Un record historique dans l’histoire politique du Cameroun. Mais cette longévité aux affaires semble lui avoir donné l’impression d’être le propriétaire en tant que tel de cette société étatique qu’il gère à ce jour comme sa propre entreprise. La gabegie et le népotisme sont les principaux griefs que certains ont pu recenser contre le top management.
Pour beaucoup, ce fils du Sud est un hors la loi qui n’a ni crainte ni aucun respect des principes de la gestion de la chose publique. Sa nomination comme l’inamovible Dg du Ceneema est perçu par beaucoup comme une récompense particulière du président de la République, Paul Biya. Car, c’est Ernest Ela Evina qui a été responsable pendant plus d’une dizaine d’année des travaux de modernisation des plantations du chef de l’Etat à Mvomeka. Vous comprenez donc la Ceneema lui est octroyé en guise de récompense.
