Cameroun – Directeurs généraux inamovibles: Le silence du Conseil constitutionnel

L’une des missions principale de cette institution budgétivore est de veiller à la conformité des lois.

C’est grâce au Conseil constitutionnel que certains sénateurs ont été obligés de choisir entre leur fonction de membre du Conseil d’administration d’une société d’Etat et celle de parlementaire. Toute chose qui a été bien accueillie par la communauté nationale et internationale. Mais ce même Conseil constitutionnel garde un silence coupable pour ce qui est du non-respect du texte du 22 décembre 1999 portant statut des sociétés d’Etat et qui fixe le mandat des directeurs, des directeurs généraux adjoints et des présidents du Conseil d’administration à trois ans, renouvelable deux fois.

Mise en place le 07 février dernier, cette haute institution crée par la loi n°96/06 du 18 janvier 1996 est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions de la République. Comme tel, il est jugé de la constitutionnalité des lois camerounaises, des traités et accords internationaux, des règlements intérieurs des deux chambres du Parlement (l’Assemblée nationale et le Sénat).

De façon saisonnière, le Conseil constitutionnel est l’arbitre du jeu politique en ce qu’il est appelé à régler les contentieux électoraux pouvant survenir lors d’élections comme les référendums, les élections présidentielles, les élections législatives, les élections sénatoriales et ou les élections régionales.

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