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Cameroun – Paludisme: La tueuse des tropiques résiste

Le ministre de la Santé publique annonce pour les prochains jours, le lancement d’une 2ème campagne de distribution de millions de moustiquaires imprégnées.
Mais des études montrent que le paludisme la 1ère cause de mortalité au Cameroun.
La nouvelle d’une 2ème campagne de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) avait déjà été annoncée de longues dates par les autorités sanitaires du Cameroun. Elle a été précisée le 27 juillet dernier par le ministre de la Santé publique, au cours d’une rencontre avec la presse à Yaoundé. Il s’agit en effet de plus de 12 millions de moustiquaires imprégnés qui seront distribués par étape, sur toute l’étendue du territoire. Avec comme première escale, les régions de l’Est, du Nord-Ouest, du Sud et du Sud-ouest au cours de ce août.
La première campagne, effectuée en 2011, avait permis de distribuer un peu plus de 8 millions de moustiquaires. Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, lors de la 7ème journée mondiale de lutte contre le paludisme en 2013, avaient annoncé une baisse de l’ordre de 57% du nombre de cas, indiquant au passage l’effet positif de cet outil. Tout compte fait, en avril 2015, lors de la célébration de la même journée, il annoncera 4000 morts des suites de paludisme, dont la majorité à l’Extrême-Nord et au Nord, et surtout, des enfants de moins de 5 ans. Ce qui fait que le paludisme encore appelée, « maladie des tropiques » reste la maladie qui tue plus de personnes au Cameroun.
Pour tenter de réduire le nombre de décès, le président de la République avait même annoncé en 2011, la gratuité du « paludisme simple » aux enfants de moins de 5 ans, étendue au « paludisme grave » en 2014, à la suite des dons de la fondation Clinton et du gouvernement Chinois. Cette dernière mesure, qui concerne aussi les femmes enceintes court jusqu’en 2016, la date où le stock de médicaments offert est censé s’épuiser. Malgré ces mesures, le paludisme résiste.
Au programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), on explique cette  situation par la complexité de l’environnement tropical dans lequel le Cameroun se trouve. « Notre environnement favorise le développement du vecteur. Il pleut abondamment, donc le vecteur stagne et le parasite circule de à travers les personnes malades, donc de proche en proche », explique le Dr Etienne Fondjo, secrétaire permanent au PNLP.
Pour le praticien, à côté de l’aspersion intra domiciliaire qui consiste à pulvériser des domiciles, la destruction coûteuse des gîtes larvaire ou l’arrivée imminente d’un vaccin, l’utilisation de la moustiquaire imprégnée reste le meilleur moyen pour venir à bout du paludisme. « Nous ne pouvons pas mettre en pratique, la destruction des gîtes larvaires. C’est pour ça qu’on choisit des méthodes soutenables, efficaces, pérennes et moins coûteuses. Dans notre contexte, c’est la moustiquaire imprégnée d’insecticide qui est le mieux adapté », rappelle-t-il.

Georges Etémé (Stg)

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