Cameroun: Les safous font irruption dans les marchés

safous ou prunes sur etale

Vulgairement appelés « prunes » les safous envahissent progressivement les espaces marchands. Le prix varie entre 500 et 1000 Fcfa.

Etalé à même le sol en tas de 5 et 10, les safous, vulgairement appelés « brune » envahissent déjà cet espace marchand, de la ville de Yaoundé. Au marché du Mfoundi, dans l’arrondissement de Yaoundé 1, le commerce des safous a le vent en poupe. Mama Assiga avoue qu’elle fait de bonne affaire depuis leur retour des « prunes ». « Le prix varie entre 500 et 1000 Fcfa», déclare-t-elle. Malgré cette cherté, Mama Assiga affirme écouler toute sa marchandise avant le coucher du soleil. « C’est en effet depuis la semaine dernière que j’ai débuté la vente des safous. Le sac de petit safous coûte 15.000 Fcfa et les gros à 18.000Fcfa. C’est pourquoi je fais uniquement les tas de 500 et 1000 Fcfa en raison de 6 à 10 prunes par tas. Vue qu’elles débutent à peine de noircir, c’est pourquoi les safous sont encore chères. Toutefois, la plupart de mes clients achètent en moyenne pour 1000 Fcfa. En fin de journée, je me retrouve avec un bénéfice de 10.000 Fcfa voire plus », a-t-elle conclu.

Au marché d’Essos, dans l’arrondissement de Yaoundé V, les prix sont identiques. « Je vends ainsi pour ne pas perdre. Les safours coûtent encore vraiment chers car ce sont les premières prunes qui tombent dans les campagnes étant donné que nous sommes au mois de mai, période de première ramassage. Mais d’ici deux à trois semaines, j’aurais certainement « cassé » les prix. Malgré ces prix peu élevés, mes clients achètent toujours. Aux environs de 17h, j’ai déjà atteint 6000 à 7000Fcfa de gains journalier », confie Majolie, commerçante de safous et de fruits. Les ménagères qui s’offusquent de la cherté de cet aliment s’approvisionnent tout de même pour satisfaire leur famille. « Vue que les enfants sont à la maison et qu’ils mangent énormément, j’achète les safous de 1000 Fcfa pour les faire braiser et manger avec du manioc durant la journée. » affirme Thérèse Fouda, lors de ses achats au marché Essos.

Phanie ENYEGUE (Stg)

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