Cameroun – Cannibalisme: Une dame tue ses deux enfants à des fins culinaires

Elle est accusée d'avoir tuée ses fille pour les manger

La scène macabre s’est produite mercredi 16 septembre 2020 dans l’arrondissement de Pitoa, région du nord Cameroun.

Comble de l’horreur ! Dans des sceaux et des marmites au domicile de Salamatou, 24 ans, de la chair humaine. Du sang, de la chair de ses deux enfants 6 mois et de 2 ans égorgés, l’ignominie est entreposée dans une marmite et déjà passée à la « cuisson ». Sous les cris des populations du village Badjengo mobilisées, la jeune dame est interpellée par les éléments de la brigade de gendarmerie de Pitoa aux environs de 10 heures. Une descente des gendarmes envoyés sur place pour extirper la jeune dame ligotée par les populations qui l’accusent de pratique de sorcellerie. L’une des fillettes de dame Salamatou qui s’appellerait Aicha, âgée de moins de quatre ans, a réussi à s’échapper. C’est aussi par cette fillette que les voisins auraient été alertés. « Lorsque nous sommes arrivés elle n’a pas caché ce qui s’est passé. Elle nous a dit qu’elle prépare le bouillon et qu’il s’agit de ses enfants qu’elle vient d’égorger. Nous étions tous stupéfaits », a confié aux enquêteurs l’une des voisines de la dame.

Indignation

Joint au téléphone par un confrère du quotidien le Jour, le chef du village de Badjengo, Alhadji Dairou est sans voix « Elle ne semble pas être gênée
par ce qui vient de se passer. Ses voisins m’ont confié qu’elle avait des comportements suspects depuisquelques jours. Il a fallu que nous la
ligotons parce qu’elle voulait faire bouillir le reste du corps », a-t-il confié. Déclaration que confirme le voisinage de dame Salamatou. L’acte
odieux selon eux a été commis en l’absence de son époux, un jeune commerçant du village sorti tôt le matin. Le commandant de la brigade de gendarmerie de Pitoa a confirmé les faits.

Le commandant affirme que la jeune dame a été conduite à la brigade. « Nous n’avons pas encore débuté les auditions, tout ce que je peux vous
dire c’est qu’elle ne nous parle pas et est calme. Nous voulons lui laisser le temps avant de savoir ce qui est à l’origine de cet acte », a-t-il confié. Les marmites et seaux contenant les restes humains des deux enfants ont été transportés vers la morgue de l’hôpital régional de Garoua sur instruction du procureur de la République près des tribunaux de Garoua. Une enquête a été ouverte pour crime et infanticides. Certains voisins de la jeune dame ont été auditionnés par les enquêteurs de la gendarmerie.

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