Blocage du championnat de football professionnel : trois ministres impliqués dans le coup

Football africain

Le feuilleton FECAFOOT-LFPC, n’a pas fini de nous livrer ses secrets.

Au fur et à mesure que le temps passe, les langues se délient, au gré des règlements de compte, et du ras-le-bol des différentes parties impliquées dans le processus. Les déboires de PWD de Bamenda engagé en Champions Ligue Africain, est venu remettre sur la sellette, le passe d’arme entre le général en deuxième section, ci-devant président de la LFPC, et le « maréchal » Seidou Mbombo Njoya, quant à lui président de la FECAFOOT, avec en prime des révélations autant indigestes que déshonorantes pour le Cameroun.

Selon les déclaration d’un analyste sportif ayant pignon sur rue, en l’occurrence Dr Mpapé, Pascal Abunde, le président de PWD de Bamenda, l’un des portes étendard de la dissolution de la Ligue de Football Professionnel de Football du Cameroun, aurait déclaré que dans ce combat, ils sont soutenus par trois Ministres de la République. Cerise sur le gâteau, l’un des trois, et pas des pas des moindre, se trouve directement à la présidence de la République. Quant aux deux autres, il s’agirait des de poids lourds de la nomenklatura.

Ce qui précède, vient démêler l’écheveau d’un conflit qui semblait jusque-là dépasser l’entendement du citoyen lambda. Et Si l’on s’en tient à ces faits, il est aisé de comprendre pourquoi ce problème qui sous d’autre cieux, ou en d’autre temps, aurait été diligenté de la manière la plus fulgurante possible, est en train de s’enliser. En réalité, derrière tout le menu fretin qui écume les médias et distillent la baliverne en longueur de journée, se cache une bataille de titan.

Le Ministre des Sports et de l’éducation physique, en dépit des velléités légalistes et républicaines, n’a pas suffisamment de coudé franche, dans cette affaire rocambolesque. En tant que tutelle, il n’a pas d’autorité nécessaire sur les dirigeants du football camerounais. Ceux-ci, comme on peut le constater, tirent leurs pouvoirs des personnalités beaucoup plus influentes que le Ministre de tutelle. Même la Primature n’y peut rien. Seul le Chef de l’Etat en personne et nul autre, pourra venir à bout de ce problème.

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