C’était dans le cadre d’un atelier animé du 22 au 25 juin par le photographe Blaise Djilo au quartier Mozart à Yaoundé.
Quelques éclats de rire fussent et rompent le calme studieux qui règne à l’espace culturel Quartier Mozart. Depuis le 22 juin, une dizaine de passionnés de photographie se retrouvent là pour un atelier d’initiation. Ce vendredi 24 juin, les participants entament la troisième et avant-dernière journée d’atelier sous la supervision de Rostand Wandja, journaliste et fondateur d’Iconic Company. « Iconic company est une société de production audiovisuelle. Elle propose aussi un peu de formation dans ce domaine. Donc pour le volet formation de la structure, nous avons décidé de faire une série d’ateliers pour promouvoir les différents métiers liés au cinéma et à l’audiovisuel », explique Rostand Wandja.
La formation est assurée par Blaise Ndilo, photographe indépendant. Il a à son actif, plus de 17 expositions solo et collective à travers le monde. « Blaise Djilo est un artiste dans l’âme qui aime vraiment transmettre son savoir. Il a une certaine façon de faire la photographie, de gérer la lumière avec rigueur et précision. C’est quelqu’un avec beaucoup de créativité. C’est pas juste un photographe. », souligne Rostand Wandja. Il ajoute : « Pour cet atelier, nous avons 5 participants et 4 sont des femmes. Ce qui est plutôt intéressant. Car nous sommes pour des projets inclusifs qui prennent aussi en compte le facteur genre. »
L’atelier est construit autour des notions et pratiques de prises de vues, la gestion de la lumière et la postproduction en photographie entre autres. « Le contenu de ces ateliers consistait à présenter les bases, les aspects de la lumière, la composition, le fonctionnement des capteurs des différentes parties comment fonctionne le triangle d’exposition globalement et les élèves à la fin de la deuxième journée sont passés directement à la pratique. Les apprenants sont très motivés et captivés par l’activité.
Nous avons abordé sereinement la phase de post-production. Une phrase très importante dans le cadre de la photographie numérique », explique Blaise Djilo. Une programmation qui est d’un grand apport pour Lydie Pierre Nsakamo, une des participantes. Le souhait de la jeune femme est devenir une photographe reconnue. Consciente que la formation est la base de ce travail de qualité, elle s’est inscrite à l’atelier. » La photographie m’a toujours attiré et je voulais en savoir plus. Cet atelier m’a fait comprendre que la photographie n’est pas seulement tenir un appareil photo en main. L’atelier est interactif, et je progresse petit à petit » , dit-elle fière de son attestation de formation qu’elle compte bien utiliser.
Elsa Kane
