Une affaire d’inceste d’une gravité sans précédent secoue le pays depuis la publication d’un post Facebook de l’artiste Saint Désir Atango. Ce dernier revendique ouvertement des relations sexuelles « consenties » avec ses deux filles, dont l’une a donné naissance à un enfant il y a un mois. « Je ne suis pas chrétien, je suis le Christ », justifie-t-il, invoquant son animisme et un prétendu devoir de « libérer l’Afrique ». Ces déclarations provoquent l’indignation nationale et soulèvent des questions urgentes sur l’équilibre entre croyances personnelles et droit pénal. Voici les dessins d’un scandale aux ramifications troublantes.
Les aveux glaçants et leurs justifications spirituelles
Dans un récit publié sur les réseaux sociaux, Saint Désir Atango assume sans ambages ses actes :
- Relations incestueuses : Il affirme avoir entretenu des rapports sexuels prolongés avec ses deux filles, dont l’aînée, âgée de 31 ans et ingénieure en assainissement.
- Paternité revendiquée : Un enfant d’un mois serait né de cette relation avec l’une d’elles, présenté comme une « preuve » de légitimité divine selon ses dires : « Si Dieu avait quelque chose contre […] il n’aurait pas permis la naissance du beau gosse ».
- Défense animiste : Atango rejette les « dogmes religieux impérialistes », se déclarant « animiste fondamentaliste » pour qui « le pur sang » serait essentiel à la libération africaine. Il appelle les députés à réviser les lois « copiées-collées » des colonisateurs.
Ces déclarations interviennent alors que l’une de ses filles aurait quitté le domicile familial en 2022 sous l’influence de leur mère, selon sa version.
Enjeux politiques : Une chefferie et un lac en arrière-plan
L’artiste accuse ses détracteurs d’instrumentaliser l’affaire pour le discréditer dans deux dossiers sensibles :
- Succession contestée : Atango se dit favori pour la chefferie du groupement d’Ebang, dont l’élection doit se tenir sous peu. Son incarcération potentielle le disqualifierait. Il exige au passage la réouverture de l’enquête sur la mort mystérieuse de l’ancien chef, Bétène Anguissa, retrouvé noyé dans un puits en 2018 [citation:None]6.
- Projet Akak1 : Il dénonce des manœuvres pour lui soustraire l’aménagement du lac d’Akak1, mené conjointement avec sa fille.
Ces éléments suggèrent une tentative de sabotage politique, selon ses soutiens « panafricanistes » qu’il appelle à la rescousse.
Réactions sociales et cadre légal : Le choc des valeurs
L’affaire soulève une tempête médiatique et interroge les limites du relativisme culturel :
- Fossé générationnel : Les jeunes Camerounais exigent des sanctions exemplaires, tandis que certains traditionalistes questionnent l’universalité des normes morales.
- Réponse pénale : L’inceste est un crime passible de 10 à 20 ans de prison selon l’article 346 du code pénal camerounais, indépendamment du consentement allégué. Les associations de défense des femmes rappellent que le « consentement » dans un lien parent-enfant reste intrinsèquement vicié 9.
- Impact communautaire : Des voix s’élèvent pour demander un débat national sur la conciliation entre droits humains, héritage spirituel et modernité, sans cautionner les actes d’Atango.
Un séisme sociétal aux plaies ouvertes
Alors que Saint Désir Atango clame son innocence devant « Dieu et les hommes intègres », les procureurs de Yaoundé seraient sur le point de lancer des poursuites pour inceste et exploitation de vulnérabilité. Cette affaire sans précédent révèle les tensions brûlantes entre coutume, religion et droit moderne au Cameroun. Reste une question lancinante : comment l’Afrique peut-elle préserver son âme sans sacrifier la protection des siens ?
Que pensez-vous de l’invocation des croyances personnelles pour défendre l’indéfendable ?
Aucune tradition Bantou n’autorise l’inceste.
Les mariages endogamiques en Egypte avaient lieu entre cousins issus de Germains.
Le complexe d’Œdipe expliquerait cet acte mais on sait tous comment finit cette histoire.