Au sein du tribunal militaire de Yaoundé, une tension palpable était présente mercredi passé. Jean-Pierre Amougou Belinga, PDG influent du Groupe l’Anecdote, s’est retrouvé face à face avec le Lieutenant-colonel Florent Aimé Sikati Kamwo. 237online.com revient sur cette affaire qui tient en haleine tout le Cameroun.
Un exercice laborieux
Se déroulant pendant près de neuf heures, cette audience a semblé interminable. Avec son équipe d’avocats à ses côtés, Amougou Belinga a exposé sa version des événements relatifs à l’affaire Martinez Zogo. Pourtant, malgré la durée de l’interrogatoire, très peu d’informations ont filtré à l’extérieur du cabinet du juge.
Le contexte sombre de l’enquête
La disparition brutale de Martinez Zogo a ébranlé le Cameroun. Ce journaliste d’investigation, connu pour son émission « Embouteillage« , n’a jamais hésité à mettre en lumière la corruption et les magouilles au sein du pouvoir. C’était d’ailleurs au cours de l’une de ces émissions que Zogo avait mis en cause Amougou Belinga, l’accusant de s’être illicitement enrichi grâce à des contrats publics.
La demande croissante de transparence
La société civile camerounaise est en émoi et réclame davantage de transparence autour de cette enquête. Entre le 31 janvier et le 9 février, plusieurs arrestations ont été effectuées, particulièrement au sein des services secrets. La pression monte pour obtenir des réponses claires et concises sur les circonstances exactes entourant la mort tragique de Martinez Zogo.
Et maintenant ?
Alors que le magistrat Florent Aimé Sikati Kamwo reprend les rênes de l’enquête, de nombreuses questions restent sans réponse. La procédure judiciaire est toujours en cours, et le Cameroun attend impatiemment que la lumière soit faite sur cette affaire sombre. Pour l’instant, tout ce que nous savons est que les prochains mois seront cruciaux pour la vérité.Pour des mises à jour continues sur cette affaire, restez branchés sur 237online.com.