Affaire Chouta: la BAS menace de révéler le vrai CV de Calixte Beyala

Paul Chouta et Calixte Beyala

Le journaliste camerounais Paul Chouta séjourne depuis mardi à la Police judiciaire à Yaoundé.

Au grand plaisir jouissif de son bourreau, Calixte Beyala, qui se félicite de ce que ses soutiens, parapluies et godasses du régime l’aient aidée à faire taire un adversaire qu’elle accuse de diffamation, en le séquestrant arbitrairement dans les cellules de leur prison, dans un pays où la garde à vue n’est autorisée que dans les cas de crime ou de flagrant délit.

Difficile de dire si l’enfermement de Paul Chouta en violation de la loi est une commande expresse de l’ex de Michel Drucker, mais on remarque que celle qui a un temps postulé au Secrétariat Général de la Francophonie (une organisation qui en pareille occurrence aurait vivement condamné la détention avant tout procès d’un journaliste pour des faits de diffamation), s’est beaucoup délectée de la mise derrière les barreaux de Paul Chouta, donnant le sentiment qu’elle a pesé de tout son poids pour que soit commise cette abjection contre la loi : « Lorsqu’un type qui se fait passer pour un journaliste vous diffame, traînez-le devant la justice ! … Quand un journaliste écrit un article, il a fait les vérifications nécessaires, n’est-ce pas ?». Un point de vue que l’on ne peut que raisonnablement épouser, et qu’il n’est point besoin de mettre des manières de garce pour exprimer, genre : « Des faussaires qui se disent des journalistes chez nous ! (…) Et tous ceux qui me calomnient c’est one by one…comprendrez à la fin qu’on ne joue pas avec tout le monde ! Bonne journée ». A condition bien sûr que la loi soit vraiment respectée, et qu’un journaliste, fut-il « un faussaire qui se dit journaliste chez nous » ne soit pas filé, enlevé nuitamment et incarcéré comme s’il dirigeait au Cameroun un poste avancé de l’organisation terroriste Etat Islamique.

La preuve du caractère inopérant de ce type de démarche est qu’il en rajoute à l’image déjà gravement mutilée du Cameroun, « pays des violations des droits de l’homme », fut-ce pour les beaux yeux de la Calixte.

Le comble c’est que ses menaces d’emprisonner « one by one » tous ses détracteurs pour leur faire comprendre « à la fin qu’on ne joue pas avec tout le monde » n’a réussi qu’à décupler la rage de ces derniers, à l’instar des Camerounais de la diaspora, notamment les membres de la Brigade Anti-Sardinards (BAS), qui promettent déjà en lever de rideau de cette pièce de tragi-comédie à laquelle elle invite ses ennemis, une riposte renversante, avec au menu des révélations fracassantes sur le « parcours scolaire et académique… » supposément « quelconque » de Calixte Beyala, ainsi que les affaires de plagiat, et bien d’autres.

Vivement que les autorités qui ont cru donner plus d’étoffe à Calixte qu’elle n’en a en embastillant « un faussaire qui se dit journaliste chez nous », ne donnent pas à ses contempteurs des raisons de déshabiller la « célèbre » voisine de l’école maternelle et primaire le «Paradis des Anges» de Douala

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *