Cameroun : le président du SYNAFOC accuse Samuel Eto’o de violences

Gérémie NJITAP

C’est une polémique dont se serait bien passée la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Dans un communiqué assassin publié le 2 février, Gérémie NJITAP, président du Syndicat des footballeurs camerounais (SYNAFOC), accuse nommément, mais subtilement Samuel ETO’O d’avoir ordonné à son service de sécurité de s’en prendre physiquement à lui après le match des Lions Indomptables contre la Gambie.

Des accusations subtiles ciblées contre le président de la Fecafoot

Passé le succès historique des Lions Indomptables face à la Gambie le 23 janvier dernier (3-2), synonyme de qualification en 1/8 de finale de la CAN 2023, place à la discorde. Dans un communiqué au vitriol, le président du SYNAFOC Gérémie NJITAP est en effet revenu sur un incident qui aurait entaché les festivités d’après-match.

Selon ses dires, alors qu’il s’apprêtait à féliciter les joueurs et le staff dans les vestiaires au Stade de Bouaké, l’ancien défenseur aurait été violemment pris à partie par des membres du service de sécurité de la Fécafoot. Ces derniers lui auraient intimé l’ordre de quitter les lieux sur instruction de… Samuel Eto’o, pourtant absent des vestiaires à ce moment-là.

Une altercation évitée de justesse

Si Gérémie NJITAP assure avoir opposé un calme souverain face aux insultes et tentatives d’intimidation physique, il n’en demeure pas moins extrêmement remonté. Et dénonce en des termes peu amènes « cette énième provocation des préposés de la Fecafoot à l’égard d’un de ses membres ».

Sous-entendu, ce ne serait pas la première fois que le syndicat des joueurs se frotte aux méthodes brutales du sérail du football camerounais. Reste néanmoins à confirmer le rôle exact de Samuel Eto’o dans cet incident supposé avec son ancien coéquipier en sélection.

Vers une nouvelle passe d’armes Fecafoot-SYNAFOC ?

Toujours est-il que cette accusation publique envenime encore davantage les rapports déjà délétères entre les deux instances. Et ce seulement quelques semaines après la passe d’armes au sujet de la prime de qualification pour le Mondial 2022, où le SYNAFOC avait ouvertement accusé la Fecafoot de contre-vérités.

Bref, le nouvel épisode NJITAP risque une nouvelle fois de faire tanguer le navire du football camerounais, en pleine tempête après l’élimination précoce à la CAN 2023. À moins d’un démenti clair de la Fédération, ce nouveau psychodrame était bien le dernier que les fans des Lions avaient envie de voir éclater…

Par Cédric Kouakou pour 237online.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *