Voici le mode opératoire de l'instituteur qui avait violé 18 petite filles

Enseignant de CM2 à l’école primaire privée laïque  » Excellence », au quartier Bonaberi, Kévin Buma est accusé d’avoir violé près d’une vingtaine de filles âgées entre 10 et 14 ans.

De nouveaux éléments sur le scandale du viol en série commis par un instituteur sur ses écolières à Bonaberi dans le 4è arrondissement de Douala.

La directrice de l’école primaire privée où les actes d’abus s*e*xuels sur un total de 18 jeunes filles ont été commis révèle que le mis en cause achetait le silence de ses victimes en brandissant d’éventuels châtiments qu’elles encourraient en cas de dénonciation.

L’instituteur violeur faisait jurer les jeunes écolières sur une bible. Le nommé Kevin BUMA est en garde à vue à la brigade de recherche de la gendarmerie à Bonaberi où une enquête est ouverte.

La loi camerounaise condamne en effet toute personne qui, a l’aide de violences physiques ou morales, contraint une personne, même pubère, à avoir avec lui des relations s*e*xuelles. La peine est doublée lorsque le coupable est notamment une personne ayant autorité sur la victime, précise l’article 298 du Code pénal.

Selon une étude récente commandée par le ministère camerounais de la Santé, sur un échantillon représentatif de 37.719 filles et femmes camerounaises, 5,2% ont déclaré avoir été victimes de viols, et près qu’un quart avait moins de 10 ans au moment de l’agression s*e*xuelle.

Au Cameroun, selon des statistiques officielles, 500.000 femmes sont victimes de viol chaque année. Les victimes se taisent souvent par peur, par honte ou pour ne pas jeter le discrédit sur leur famille. Mais grâce à l’action d’associations de lutte contre les violences faites aux femmes, de plus en plus de familles osent briser ces tabous et porter ces affaires devant la justice.

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