Vœux à Paul BIYA : qui a « volé » l’invitation du Pr Messanga Nyamding ?

Son absence lors de cette cérémonie est dû à une main noire qui à subtiliser son billet d’invitation.

Parmi les grands absents de la cérémonie des vœux pour la nouvelle année au Chef de l’Etat camerounais son excellence Paul Biya, figurait une personnalité qui a particulière marqué l’attention des médias ainsi que des observateurs de la scène politique nationale de tout bord. Et pour Cause ! Pascal Charlemagne Messaga Nyamding puisque c’est de lui qu’il est question, n’est pas n’importe qui dans la nomenclature sociopolitique camerounaise.

L’ineffable et prolixe professeur de rang magistral, faut-il le rappeler, est membre titulaire du Comité Central du RDPC, chef traditionnel, et mieux encore leader du Mouvement biyaïste. C’est pourquoi, les uns et les autres se sont demandés à juste titre comment lui, l’un des militants les plus capés du parti depuis sa création à Bamenda en 1985, pouvait être absent d’une telle cérémonie. Surtout qu’il a toujours clamé, être très proche de Biya. On avait alors cru à une désaffection de son mentor.

Pourtant il n’en est rien, Messaga n’a pas été désavouer par son « père » comme d’aucun ont voulu faire croire. De source fiable proche du Cabinet Civil de la Présidence de la République, son billet d’invitation et même celui de son épouse avaient été bel et bien imprimés. Mais en dernière minute, une main noire a soutiré du lot le billet du Professeur. Manifestement il s’agit d’une cabale contre le lui. D’ailleurs il affirme s’être rendu à la présidence aux fins de savoir pourquoi il n’avait été invité.

C’est à ce moment que le responsable chargé d’imprimer lesdits billets s’est rendu compte le sien avait disparu. Malheureusement il était dans l’impossibilité de lui confectionner un autre. C’est ainsi donc que le Chef de file des biyaïste va être empêché de présenter les vœux à son champion, et peut être, de lui souffler quelques mots à l’oreille. « Je sais, je reçois les coups et j’en donne aussi » affirme-t-il, avant d’ajouter « ils, veulent me tuer ; ils mènent contre moi une guerre asymétrique ».

C’est dire que dans le sérail, la bataille est très rude entre les « frères d’arme ». On pourrait parler de problème interne, mais de là à aller subtiliser les billets à la Présidence de la République, le RDPC a franchi le rubicond.

Revivez la cérémonie que le Pr Nyamding a ratée en images

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