Aimé Cyprien Olinga : le révolutionnaire du désert

L’offre du Président du Front Démocratique Révolutionnaire, bien que très alléchante, ne trouve pas d’écho favorable auprès de ces concitoyens.

S’il y avait un zeste de rationalité en politique, Cyprien Olinga, le Président du Front Démocratique Révolutionnaire (FDR) figurait certainement dans le top des partis politiques de l’opposition les plus en vu de l’heure au Cameroun. Il a tout ou presque, qui puisse séduire et susciter l’intérêt des camerounais pour son parti. Quand on juxtapose, la vision politique de cet homme qui du reste n’a pas sa langue dans la poche, avec celle de quelques leaders mieux connus de landerneau politique, il va sans dire que le parti d’Aimé Cyprien Olinga, et son parti mérite mieux.

La politique comme l’amour a ses raisons que la raison ignore

Le FDR, faut-il de dire existe depuis 1993, date à laquelle il fut légalisé. Son leader Amé Cyprien Olinga, beaucoup plus connu à travers les ondes médiatiques que sur le terrain politique, se bat comme un beau diable pour un véritable changement au Cameroun. Malheureusement, on a l’impression qu’il prêche dans le désert, et que son offre ne trouve toujours de preneurs. Pourtant ses prises de positions, ainsi que ses points de vue pertinents sur la marche du pays laissent très peu de camerounais indifférents. « La construction des grandes nations est l’œuvre des dirigeants éclairés, patriotes soucieux de marquer positivement et durablement l’histoire de leurs pays et ensuite des peuples dynamiques, inventifs et travailleurs ». Mais au Cameroun le succès politique dépend moins des projets politiques des leaders, que des considérations d’ordre mercantile identitaire ou sectaire.

Toute fois Amé Cyprien Olinga poursuit inlassablement sa vocation de révolutionnaire. Sur plusieurs plan, le cours des évènements, semble lui donner raison. À ceux qui le vilipende pour son absence aux différentes échéances politiques, il les met en garde, car pour lui, les conditions ne sont pas réunies pour une élection crédible et équitable. Demain, « beaucoup viendront pleurnicher devant le média pour dire que leur victoire a été volé » soupire-t-il.

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