Cher Samuel Eto’o,
En tant que Camerounais passionnés de football, Benjamin Zebaze parmi nous, nous avions prédit que notre football ne prospérerait pas sous votre gestion. Or, la victoire sans danger, n’apporte ni honneur ni gloire.
Une gestion contestée
Benjamin Zebaze souligne que vous aviez, indubitablement, tous les atouts pour réussir à la tête de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT). Cependant, une évaluation honnête de votre action à ce jour peint un tableau moins flatteur.
La FECAFOOT en péril
La FECAFOOT est techniquement en « faillite ». Benjamin Zebaze rappelle que la faillite est un état où une entité ne dispose plus d’actifs pour faire face à son passif exigible. Cette définition, bien que simpliste, est suffisamment explicite pour comprendre la situation de notre fédération nationale. Comment la FECAFOOT, avec son budget actuel basé sur des prévisions, peut-elle faire face aux dépenses qui se profilent ?
Vers une FECAFOOT réhabilitée
Selon Benjamin Zebaze, il est impératif de mettre son ego de côté pour faire face à la réalité. Les attaques que vous subissez aujourd’hui pour votre bilan peu reluisant peuvent se transformer en éloges demain, si vous parvenez à redresser la FECAFOOT.
1- Création d’une équipe transdisciplinaire : Une équipe composée d’un expert-comptable, d’un financier, d’un gestionnaire de coûts, d’un ancien membre du management de la FECAFOOT, d’un juriste spécialisé dans le droit des associations, et d’un ancien footballeur international neutre. Ces experts, inconnus du grand public, auront pour mission de produire un audit et un plan de relance.
Le rôle de Samuel Eto’o dans le renouveau
Ce n’est qu’avec une attitude radicalement différente que ces efforts pourront porter leurs fruits. Benjamin Zebaze vous invite à faire preuve de discrétion, à rechercher de nouveaux partenariats, à décentraliser autant que possible, et surtout à recruter une personne qui vous rappellera que vous êtes avant tout un homme.
N’oubliez pas, cher Samuel, que même Jules César a dû passer par là. Comme l’écrivait Benjamin Zebaze, la faillite n’est pas une fatalité, mais une situation qu’il est possible de surmonter. Les pistes sont là, la balle est désormais dans votre camp.
