Rétro 2015: ces personnalités qui ont honoré le Cameroun à l’étranger

Ils sont nombreux, ces Camerounais (politiques, leaders, universitaires, experts, sportifs, artistes, enseignants…), qui à travers des prises paroles pertinentes, présentations des projets innovants, obtentions des prix et distinctions, ont hissé très haut le drapeau vert-rouge-jaune, au cours d’importants rendez-vous (politico-diplomatiques, socioéconomiques, culturels, sportifs, scientifiques…) à l’extérieur.
Sans prétendre à une quelconque exhaustivité, en ce début d’année 2016, le bihebdo La Météo vous présente ici certains de ces valeureux patriotes. En commençant par le président de la République Paul Biya et son épouse.

Paul Biya plaide pour la sauvegarde du bassin du Congo… à la COP21
«Nous devons sauver les forêts du bassin du Congo. Nous devons sauver le second poumon de la planète.» C’est l’un des points forts du plaidoyer du président de la République du Cameroun dès l’ouverture même de la 21è Conférence des parties (COP21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc), à Paris (France) du 30 novembre au 11 décembre 2015. Par ailleurs, le président Paul Biya a insisté sur l’impératif de sauvegarde de l’humanité, la protection de la forêt tropicale et la restauration du bassin du lac Tchad. Concrètement, le chef d’État a présenté la contribution du Cameroun dans le sens de la réduction de ses émissions (32%) de gaz à effet de serre d’ici à 2035. L’Afrique étant l’une des parties de la planète victimes des conséquences néfastes des émissions des gaz à effet de serre, Paul Biya a, à l’instar d’autres dirigeants africains présents à cette grand-messe sur l’environnement, appelé de vive voix les puissances occidentales à prendre conscience de l’ampleur du phénomène du réchauffement climatique.

Chantal Biya, Ambassadrice spéciale de l’Onusida
En signe de reconnaissance ses nombreuses actions humanitaires à l’endroit des personnes nécessiteuses, la Première dame du Cameroun a reçu la distinction d’Ambassadrice spéciale du Programme commun des Nations unies sur le Vih/Sida (Onusida), le 1er juin 2015 au Pavillon oriental du Palais de l’Unité. Le certificat de reconnaissance et l’insigne lui ont été remis par le directeur exécutif dudit Programme, Michel Sidibe, en présence du président de la République Paul Biya. Cette distinction est venue s’ajouter à seule de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) depuis 2008. L’occasion pour ce dernier de remercier l’hôte onusien et promettre : «Je voudrais ici simplement dire merci à Monsieur le Directeur exécutif de l’Onusida. Je voudrais également ajouter que le gouvernement et synergies africaines vont redoubler d’efforts pour continuer à combattre cette horrible maladie et j’en prends l’engagement devant vous». Bien avant, le directeur exécutif de l’Onusida exprime : «Je souhaite, en remettant cette distinction à votre épouse, vous dire merci pour tout le soutien et exprimer le vœu qu’une partie de votre héritage reste afin que plus aucun enfant ne naisse au Cameroun avec le Vih…».

Armand Claude Abanda, lauréat du prix Meilleur entrepreneur pour la promotion du genre
Le Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (Iai) au Cameroun, Centre de l’Excellence des technologies de l’information du président Paul Biya, Armand Claude Abanda, a reçu le 3 décembre 2015 à Durban (Afrique du Sud), la distinction de Meilleur entrepreneur dont la gestion est axée sur la promotion du genre et l’autonomisation de la femme. Le prix «Most gender-focused entrepreneur award», lui a été remis à l’hôtel de ville de Durban en Afrique du Sud. C’était à l’occasion du premier Sommet africain des Prix des champions et des femmes. Les actions principales qui ont permis à M. Abanda d’avoir cette distinction sont : l’«Opération 100.000 femmes » et le projet de formation d’un million de jeunes, d’enfants et de femmes (Minjef) pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. «C’est un prix qui récompense le travail d’accompagnement et d’autonomisation des femmes africaines. C’est un prix qui a demandé un certain nombre de présélections d’abord sur le plan national, sur le plan sous régional, sur le plan régional et enfin, à Durban, c’était la finale sur le plan africain», a précisé le lauréat. Non sans indiquer : «Au moment où le prix m’a été remis, je l’ai dédié à madame Chantal Biya qui est la marraine nationale de l’Opération 100 000 femmes et du projet Mijef 2035», a indiqué le lauréat.

Mbarga Atangana présente les atouts du pays à Expo 2015 de Milan
Le ministre du Commerce (Mincommerce), représentant personnel du chef de l’État, a conduit la délégation camerounaise en Italie le 7 juillet, lors de la journée (Cameroon Business Forum,  dédiée au pays de Paul Biya. «Le Cameroun jouit de tous les atouts que la nature peut offrir pour produire tout ce dont l’humanité peut avoir pour se nourrir », a déclaré le Mincommerce à l’occasion de la Journée nationale du Cameroun à l’exposition universelle de Milan 2015. Une déclaration rimant avec le thème retenu pour ce grand forum économique : «Nourrir la Planète, Énergie pour la Vie.» À cette occasion, Luc Magloire Mbarga Atangana a déroulé un impressionnant argumentaire pour présenter aux hommes d’affaires venus du monde entier, les potentialités dont regorge ce pays niché au fond du golfe de Guinée. Non sans rependre ces propos du président de la République au siège du Mouvement des entreprises de France (Medef) à Paris le 31 janvier 2015 : «Le Cameroun est-il un bon risque ? Nous le pensons et nous le disons. Le Cameroun a-t-il de l’avenir ? Nous le pensons aussi et nous le disons. C’est pourquoi je vous invite à saisir les opportunités qui se présentent aujourd’hui de participer au développement du Cameroun.» Au terme du Cameroon Business Forum, deux premiers accords de coopération ont été signés entre la Chambre de commerce du Cameroun et celle de Milan, ainsi qu’avec l’entreprise Novel Business Consulting pour la formation et l’accompagnement des opérateurs économiques. Dans les milieux consulaires et d’affaires, tout le monde est désormais unanime qu’investir au Cameroun dans la production et la transformation est un bon risque.

Célestine Ketcha Courtès, élue présidente du Refela
Jamais une femme élue locale camerounaise n’a été aussi dynamique, pragmatique et mutualiste comme Célestine Ketcha Courtès. En marge du 7è sommet Africités 2015 à Johannesburg (Afrique du Sud), le 30 novembre, la maire de la commune de Bangangté a, au cours du renouvellement du bureau du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela), été portée au poste de présidente, pour un mandat de 3 ans. Au moment de sa désignation par ses pairs, la ‘’Reine mère’’ de Bangangté était vice-présidente de ce regroupement, composé de femmes maires des 5 grandes régions africaines. Le 25 septembre, elle a été spécialement invitée par l’Onu, et Cités et gouvernement locaux unis (Cglu) afin de prendre part aux sessions de la Global Taskforce pour l’Agenda de Développement post 2015 et vers Habitat III, aux États-Unis. Sur invitation de la Commission européenne, Mme Courtès, présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, section du Cameroun (Refela-Cam), a assisté aux 4èmes Assises de la Coopération décentralisée, organisée par le Comité européen des Régions (CdR) à Bruxelles (Belgique), les 1et 2 juin. Le 17 avril, du côté de Paris (France), elle a milité pour l’électrification durable en Afrique auprès de l’ancien ministre français de l’Écologie et président de la Fondation «Énergie pour l’Afrique», Jean-Louis Borloo. Et le 30 avril, au terme du 2e Forum des investissements sur les infrastructures urbaines africaines co-organisé par l’Angola, et Cités et gouvernements locaux unis (Cglu), Bangangté a été élue 2è Ville africaine du Trophée des maires d’Afrique 2014 ‘’Président Eduardo Dos Santos’’, dans la catégorie des (petites) villes de 20.000 à 200.000 habitants.

Ebénézer Njoh Mouellé élu au Conseil exécutif de l’Unesco
Au terme de la 38è Conférence générale ayant connu la présence du couple présidentiel, l’éminent professeur de philosophie a été élu membre du Conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), du 16 au 18 novembre 2015. Un véritable come-back, car l’ancien ministre de la Communication (Mincom) a siégé dans cet organe chargé d’étudier le programme de travail de l’organisation et les prévisions budgétaires, entre 1995 et 1999. Au cours des mêmes assises, le Cameroun a engrangé d’autres postes de responsabilité. Notamment, la présidence du Comité des sciences sociales et humaines qui est revenue au ministre de l’Éducation de Base (Minedub), représentante du Cameroun auprès de l’Unesco, Mme Youssouf Hadjija Alim. Le Cameroun a été aussi désigné au Programme international pour le développement de l’information (Pidc) et au Comité de bioéthique. Bien plus, le pays de Paul Biya poursuit son mandat au sein du Programme pour la gestion des transformations sociales (Most). En plus de ces nouvelles charges, le Cameroun se contente de la présidence du Groupe Afrique qu’il assure depuis janvier 2015. Dans le registre du succès diplomatique du Cameroun à l’Unesco, le Centre de Microscience de Yaoundé a été érigé en centre de catégorie 2 pour l’Afrique centrale. C’est dire si l’expertise camerounaise continue de rayonner au sein de l’organisation internationale créée au sortir de la Deuxième guerre mondiale (1945).

Charles Booto à Ngon reçoit un sésame en Éthiopie
Le Cameroun à travers le directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (Anor) a reçu un Certificat de reconnaissance de l’Organisation africaine de normalisation (Oran) pour son excellent service rendu à l’organisation, le 13 août. Au cours des assises de la 21ème Assemblée générale à Addis-Abeba (Éthiopie). C’est manifestement le fruit de plusieurs années d’un leadership efficace du vice-président de l’Organisation africaine de normalisation (Arso), dans la mobilisation appréciable des pays de l’Afrique francophone autour de l’instance faitière des normes dans le continent noir ; l’organisation exceptionnelle de la 19è Assemblée générale de l’organisation Africaine de Normalisation au Cameroun, et le renforcement de la participation financière et technique du Cameroun au sein de cette organisation. À l’occasion, le secrétaire général de l’Oran, Hermogene Nsengimana, a solennellement reconnu que le Cameroun a rendu «un service louable et exemplaire à l’organisme». Selon les responsables de l’Oran, le pays de Paul Biya a contribué à la transformation de l’organisme en une véritable organisation panafricaine en offrant des opportunités de normalisation sur le continent. Et à travers l’Anor, le Cameroun, pays membre de plusieurs organisations internationales de normalisation, fait désormais partie des acteurs de premier rang dans la normalisation au niveau régional voire international.

Timoléon Crépin Kofane, remporte le prix Kwamé Nkrumah
Pour s’être illustré dans le secteur «Sciences fondamentales, technologie et innovation», le professeur Timoléon Crépin Kofane, chef de département de physique et chef laboratoire mécanique à la Faculté des sciences de l’Université de Yaoundé I, a reçu le Prix scientifique Kwamé Nkrumah de l’Union africain (Ua). C’était lors du sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Ua, le 31 janvier Addis-Abeba (Éthiopie). En effet, l’enseignant camerounais chevronné a présenté trois cent (300) publications scientifiques, au lieu de vingt nécessaires pour décrocher le sésame en compétition. Un travail de fourmis qui lui a valu, au deuxième tour du vote, 50 voix sur les 25 pays africains représentés. Et de retour au pays, l’heureux élu a également bénéficié d’une enveloppe de 3 millions de francs Cfa du président de la République Paul Biya. Le ministre de l’Enseignement supérieur Jacques Famé Ndongo a invité la communauté universitaire camerounaise à mériter de cette prestigieuse couronne académique, en lui recommandant de travailler davantage «avec abnégation, détermination et patriotisme, pour porter plus haut le flambeau du savoir, savoir-faire et du savoir être».

Jean Louis Atangana Amougou, nommé directeur de cabinet de l’Oif
Le 13 février, le Pr. Jean-Louis Atangana Amougou est nommé directeur de cabinet de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) par la Secrétaire générale, la Canadienne Michaëlle Jean. Dans l’organigramme du regroupement francophone, c’est la troisième personnalité après le Secrétaire général et l’Administrateur. M. Atangana Amougou était doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’université de Ngaoundéré depuis août 2012 et directeur du Centre d’études et de recherche en droit international et communautaire de l’université de Yaoundé II. Il a également exercé les responsabilités de directeur adjoint chargé des études de l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric) entre 2007 et 2012. Agrégé des facultés de droit et docteur en droit public, Jean-Louis Atangana Amougou a enseigné le droit international dans plusieurs universités francophones (Bénin, Congo, Gabon, France, Viêtnam…) et publié de nombreux ouvrages et articles sur l’évolution du droit international et constitutionnel, notamment en Afrique. Membre du Réseau des chaires Senghor francophonie et mondialisation, il a été expert auprès de l’Oif.

Issa Hayatou, désigné président par intérim de la Fifa
Un Camerounais à la tête de la Fédération internationale de football association (Fifa) en Suisse, qui l’aurait cru sitôt. Pourtant, de par son dynamisme, sa probité morale et les dispositions statutaires de l’organe faîtière du football, Issa Haya va remplacer Sepp Blatter, suspendu pour 90 jours par le Comité d’éthique, le 08 octobre 2015. En effet, après 27 ans de fonction à la Fifa, le Camerounais était devenu le plus ancien vice-président du Comité exécutif en poste. À 70 ans révolus, le président de la Confédération africaine de football (Caf) depuis 1988 a hérité d’une Fifa en pleine turbulence, par des affaires de corruption et de détournement de fonds. Pendant que les potentiels candidats à la succession de Sepp Blatter, notamment le Français Michel Platini (président de l’Union européenne des associations de football) et le Sud-Coréen Chung Mong-Joon sont écartés de la course, le Camerounais, lui, dans l’une de ses déclarations, a assuré qu’il ne serait pas candidat à cette élection prévue le 26 février prochain à Zurich.

Samuel Eto’o, Prix européen de la tolérance
Le footballeur camerounais a reçu cette médaille au Kensington Palace de Londres (Grande-Bretagne), le 09 mars 2015. Bien que cette récompense soit en salle, le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can) et des Lions indomptables s’est vu ainsi attribué un Prix très convoité. D’ailleurs, jusque-là, le Prix européen de la tolérance n’avait été remis qu’à des personnalités politiques (chefs d’État, notamment). Samuel Eto’o Fils a partagé cette distinction décernée par l’Ong European Council of Tolerance and Reconciliation (Ectr) avec le réseau Fare (organisation active dans le combat contre la discrimination). «Samuel se voit décerner la médaille de la tolérance en raison de son leadership personnel et son dévouement à la lutte contre les manifestations de racisme et d’intolérance. Personnellement victime de nombreux incidents racistes, il a trouvé le courage et la volonté de tenir bon contre les racistes, établissant ainsi la sensibilisation de ses collègues footballeurs et celle de millions de fans de football», a déclaré le président de l’Ectr, Moshe Kantor. En rappel, ce prix participe de la promotion de la tolérance et de la réconciliation.

Charlotte Dipanda, triple médaillée à l’Afrima 2015
Au cours de la deuxième édition d’All Africa music Awards (Afrima) 2015, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine (Ua), le 15 novembre à Lagos au Nigeria, l’artiste camerounaise glane trois trophées aux Awards de la musique. En effet, l’auteure-compositrice de l’album à succès “Massa” s’est imposée à elle seule dans trois catégories, sur quatre dont elle était nominée: meilleure artiste féminine d’Afrique centrale, meilleur album africain de l’année et meilleure artiste contemporaine africaine de l’année. «Je dédie ces récompenses au peuple camerounais», a-t-elle exprimé, très émue au terme de son triple couronnement. Lors d’une conférence de presse à Yaoundé, Charlotte Dipanda a déclaré : «Lorsque j’allais à cette cérémonie c’était presqu’en rasant les murs. Grande a été ma surprise en montant sur scène, d’entendre des cris et autant d’applaudissements. Je suis heureuse de savoir que mon travail est reconnu». Patriote, la trentenaire devise : «Quand on parle du Cameroun, je suis heureuse d’être de ceux qui portent le flambeau», se réjouit Charlotte Dipanda. En rappel, cette compétition vise à primer et à valoriser la richesse musicale de l’Afrique subsaharienne.

Jean-Pierre Bekolo reçoit le prix Prince Claus à Amsterdam
Pour son travail innovateur dans le secteur de la culture, le cinéaste de renom s’est vu attribué le prix Prince Claus à Amsterdam (Pays-Bas), le 02 décembre dernier. Le Camerounais a reçu son sacre des mains du prince Constantijn des Pays-Bas, au cours d’une cérémonie qui s’est tenue au palais royal à Amsterdam, en présence de plusieurs membres de la famille royale néerlandaise. «Les films de Jean-Pierre Bekolo renouvellent le cinéma et bouleversent les conventions cinématographiques. Bekolo réalise des thrillers érotiques de science-fiction et des satires politiques particulièrement caustiques, mais aussi de fins documentaires sur des figures emblématiques de la culture africaine», a justifié la Fondation Prince Claus. Et le réalisateur de Quartier Mozart (1992) d’ajouter : «cette récompense est une espèce de Prix Nobel dans les arts pour les non Occidentaux. Ce qui est génial avec ce prix, c’est que ce n’est pas facile pour ceux qui, comme moi, ont opté d’opérer en dehors de tout système d’obtenir une quelconque reconnaissance, surtout dans le domaine du cinéma». En rappel, la Fondation Prince Claus soutient depuis 19 ans la liberté d’expression culturelle dans le monde entier.

Roger Nkodo Dang, élu président du Parlement africain
À l’issue de l’élection à Midrand (Afrique du Sud), le 27 mai 2015, le député camerounais, jusque-là premier vice-président du Parlement africain (Pap), est porté (par 85 voix exprimées sur 164) au poste de président de cette institution panafricaine. Pour un mandat de trois ans, il succède le Nigérian Bethel Amadi. C’est désormais la première personnalité politique et administrative de l’organe consultatif de l’Union africaine (Ua), constitué de parlementaires nationaux se réunissant en session ordinaire deux fois par an. Autrement dit, il préside le bureau de la structure, organe directeur de la Chambre. Bien plus, d’après les prérogatives statutaires, l’honorable Roger Nkodo Dang représente le Pap dans ses relations avec les organismes étrangers et participe aux travaux de la conférence des chefs d’État et de gouvernement, pour soumettre le rapport d’activités annuel de l’organisation et présenter le budget de cette dernière. Ce fut encore une victoire à mettre dans l’actif de la diplomatie de présence du Cameroun au sein des organisations ou institutions sous-régionales, régionales et internationales. Il est à relever que depuis début 2013, le politique fait déjà partie des quatre vice-présidents du Parlement panafricain.

Félix Njeumi, le vétérinaire honoré en Italie
Le médecin camerounais a reçu la décoration de «vétérinaire de l’année 2015» en Italie, le 29 octobre dernier. C’est pour avoir été diplômé avec mention honorable à l’université de Parme. En effet, le Camerounais s’est particulièrement distingué dans ses activités professionnelles, précisément par sa contribution exceptionnelle à l’éradication de la peste bovine (première maladie animale éradiquée dans l’histoire de l’homme). Félix Njeumi a adapté les connaissances reçues pour apporter des changements notables dans la recherche, l’amélioration de la production et santé animale dans le monde et surtout en santé publique et l’éradication de la pauvreté. Cette distinction concerne les services rendus à l’Organisation des Nations pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), l’Union Africaine et partout dans le monde. C’est un parchemin obtenu après 5 ans (au lieu de 8 pour l’Italien moyen) de formation. «Je suis honoré et fier de savoir que l’université de Parme a suivi et a reconnu ce que je fais depuis que je me suis diplômé de l’université. C’est un honneur d’être le premier noir à avoir reçu ce genre de prix, ceci honore la profession vétérinaire, le Cameroun et l’Afrique», exprime-t-il. De 2007 à 2011, il a été le 3è secrétaire du Programme mondial pour l’éradication de la peste bovine, première maladie animale. Le programme mondial de contrôle et d’éradication de la peste des petits ruminants (maladie affectant les ovins et caprins) idéalisé par Dr. Njeumi, a été lancé par le directeur général de la Fao en avril 2015, avec comme objectif, son éradication d’ici 2030.

Freddy Tchala, nommé directeur général de Mtn Côte d’Ivoire
Depuis juin 2015, l’ancien directeur général de Mtn Congo a déposé ses valises en Côte d’Ivoire comme patron de la société de téléphonie mobile sud-africaine. Le pays d’Alassane Ouattara sera en réalité, le 3ème pays où le Camerounais officie comme Dg. Il a notamment été Dg de Mtn en Guinée de septembre 2008 à juillet 2011. Après son séjour en Guinée, il sera affecté au Congo. L’ancien étudiant de l’université catholique d’Afrique centrale a travaillé pour la British American Tobacco (Bat), de 1999 à 2002, comme Brand Manager, avant d’intégrer Mtn de son pays d’origine le Cameroun. A Mtn Cameroon, il a occupé le poste de directeur Marketing durant trois années de septembre 2005 à octobre 2008. Ceci après avoir été tour à tour Trade marketing manager (de septembre 2002 à janvier 2004) et Custom Segment Manager (de janvier 2004 à septembre 2005). Soit au total, six ans et quatre mois à Mtn Cameroon.

X-Maleya décroche les Oscars Gala Night
Pour ses années de large succès dans le domaine du show-biz, le groupe X-Maleya (Auguste Rim, Haitem Zaiter et Roger Samnig) s’est vu décerné les Oscars Gala Night à Bruxelles (Belgique), le 14 novembre. Une solennité organisée par la Ligue professionnelle des Disc-jockeys du Benelux (Lpdj Benelux), présidée par Patrick Ermano et créée en 2013. En effet, les Oscars Gala Night constituent une prestigieuse soirée à but non lucratif organisée depuis deux ans et où des invités venant à travers le monde sont attendus. Elle a pour objectif principal, avec le soutien des maisons de production, de promouvoir l’amitié et le travail en équipe, d´honorer les artistes et promoteurs de la culture africaine au sein de la diaspora, de favoriser la rencontre entre les DJ africains et les amis de l’Afrique, de contribuer à créer une synergie chez les promoteurs de la communauté africaine et de développer l’esprit d’entraide entre les professionnels du secteur et les artistes africains. En plus des auteurs-compositeurs de l’album à succès «Tous ensemble» l’artiste Coco Argenté a également été récompensée.

Mani Bella nimbée par l’Afrique Kundé d’or 2015
Pour ses mélodies et chorégraphies envoûtantes et ses coups de rein électrisants, l’artiste musicienne a remporté le Kundé du meilleur artiste de l’Afrique centrale, le 25 avril au Burkina Faso. Il est à relever que l’auteure de l’album imposant «Face à face» a reçu plusieurs autres récompenses telles que celle de l’artiste africaine de l’année au Gold Azik Awards en Europe, de la chanson populaire au Canal d’or 2015. Celle qui évolue aujourd’hui dans le cercle élitiste des artistes camerounais a également été sacrée Meilleure artiste de l’Afrique Centrale, devant la méga-star congolaise Fally Ipupa. La ‘’Pala pala woman’’ assure et défend valablement les couleurs du Cameroun à l’étranger.

Pierre Amougou et Nadine Bella

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