En perspective de l’élection présidentielle malienne qui aura lieu courant 2022, les partis politiques se préparent activement à l’image d’ADP-Maliba. Le parti fondé par le député de Kayes Aliou Boubacar Diallo essaime actuellement ses bureaux sur tout le territoire national et en dehors.
Au Mali, il n’y a plus de temps à perdre ; l’élection présidentielle devrait avoir lieu courant 2022. Les partis politiques affûtent donc leurs armes pour être prêts au moment venu : meetings, tournées, implantations. Au niveau d’ADP-Maliba, la formation politique fondée en 2012 par Aliou Diallo, c’est le temps du déploiement tout azimut des bureaux. Ce weekend, le parti de la Balance a nommé et installé les secrétaires généraux de la sous-section de Faladie, dans le cercle de Kati (région de Koulikoro), et Taliko (Bamako). Fidèle à ses valeurs, ADP-Maliba a mis un accent sur les femmes et les jeunes en leur offrant des représentants.
ADP-Maliba bien implanté en Côte d’Ivoire
La formation politique d’Aliou Diallo a également tenu des conférences avec ses délégués dans les sous-sections de Hamdallaye (région de Mopti), de Kati et de Sanankoroba (région de Koulikoro). Lors de ces rencontres, les responsables d’ADP-Maliba ont proposé de briser les barrières par le dialogue et de rapprocher davantage les politiques et les citoyens. Une ligne de conduite propre à leur leader, qui a toujours appelé au consensus et au rassemblement de tous les Maliens et Maliennes afin de sortie leur pays de la crise.
La présidentielle au Mali se jouera aussi à l’étranger, surtout en Côte d’Ivoire, qui accueille 50% de la diaspora malienne. C’est pourquoi, ADP-Maliba a organisé, en décembre 2020, des conférences et des rentrées politiques dans les deux plus grandes villes de ce pays voisin : Abidjan et Bouaké. Ces rencontres ont enregistré la présence de l’ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire Ousmane Ag Rhissa et de nombreux délégués venus des différentes contrées de ce pays.
Aliou Diallo, un philanthrope et un homme de consensus
Si ADP-Maliba met autant d’énergie à déployer ses sections, c’est parce que son leader est plus que jamais favori pour le scrutin de 2022. Selon un sondage du cabinet bamakois Statix réalisé en novembre 2020, Aliou Diallo récolte 25,5 des intentions de vote au premier tour de la présidentielle prochaine, juste derrière le regretté Soumaïla Cissé (26%). Le poursuivant immédiat, l’ancien premier ministre Moussa Mara ne récolte que 14% des intentions de vote. Cette position favorable du député de Kayes peut se comprendre aisément. Il se positionne comme l’homme au-dessus de la mêlée, toujours loin des querelles politiciennes. Ainsi, a-t-il participé au Dialogue national inclusif (DNI), initiative largement boycottée par l’opposition et rejoint la majorité présidentielle pour la mise œuvres des recommandations issues de cette rencontre. Aliou Diallo a aussi formé une large coalition aux législatives dernières.
Un volet économique prioritaire
Mais son plus gros avantage reste assurément ses propositions pour l’essor économique du Mali. Il a notamment prévu un plan Marshall de 15.000 milliards de Francs CFA censé permettre le développement harmonieux de toutes les régions du pays. Ce qui mettra fin aux frustrations, à la pauvreté, à l’insécurité et au terrorisme. Aliou Diallo promet tenir parole comme il l’a déjà fait au travers de sa fondation Maliba et son entreprise Hydroma. Celles-ci ont respectivement permis la réalisation de projets de développement socio-économique (forage d’eau, distribution de moulins à grain en milieu rural, etc.) et la distribution gratuite d’électricité propre (à Bourakébougou).
