Panafricanisme: Le credo politique des panafricanistes

1- Debout, peuple Kamite car tu as de la majesté! Tu as été deux fois de suite première puissance mondiale, dans l’Antiquité des savants Noirs d’Egypte pharaonique et au Moyen âge avec les savants des Empires du Ghana-Mali-Songhay.

2-Peuple Kamite, tu peux donc reconquérir l’initiative historique sans que cela prête à sourire! Pour cette raison, prends ton destin en main et cesse de le confier à l’Etat-poltron des élites intellectuelles et politiques, véritables boîtes de résonance qui répètent inlassablement les modèles de l’Imam, du prélat et du maître, voire construisent des églises et mosquées en niant, ce faisant, leurs propres capacités d’initiative culturelle! Souvenons-nous de Um Nyobé, N’krumah, Sekou Touré, Lumumba, Sankara, etc.

2- Notre panafricanisme ne peut pas être celui des dictateurs qui engagent la division géostratégique de nos Etats prescrite de l’extérieur par le biais des accords « secrets » d’exploitation de nos ressources, pulvérisent les oppositions aux fins de se maintenir et de maintenir l’ordre néo-colonial, tolèrent la pédophilie et les déviances s*e*xuelles des prélats, entérinent l’occupation des sanctuaires traditionnels, l’instrumentalisation politique des chefs traditionnels et la marginalisation des initiés, favorisent la corruption des élites administratives par le biais des partis-Etats, organisent une corruption généralisée pour embastiller les âmes rebelles, ferment les yeux sur la fuite des capitaux, maintiennent le chômage structurel des jeunes, provoquent des migrations, entretiennent la pauvreté structurelle, la misère endémique, la délation et la mendicité des masses pour organiser des allégeances politiques,maintiennent la déliquescence du système éducatif et appauvrissent les enseignants pour mieux les « traiter » politiquement, dissipent ce faisant les énergies populaires grâce au diktat des institutions politiques et administratives de domination!

3- Notre panafricanisme n’est pas celui d’une monnaie africaine sans des systèmes proprement africains de contrôle de l’espace social, entre autres, une démocratie de l’arbre à palabre, une réinstauration des contre-pouvoirs initiatiques ou traditionnels à toutes les échelles de l’organisation sociale (communes, sénat, assemblée nationale, conseil constitutionnel), une réhabilitation des fédérations administratives, une remise sur pied des confréries organisées et le financement des sanctuaires et temples africains pour freiner l’expansionnisme des religions de guerre (christianisme, islam). Sans passion, sans haine, sans rancoeur, nous devons revendiquer une place légitime et légale de nos religions traditionnelles. Les Arabes, Juifs, Asiatiques et Occidentaux financent leurs religions pour contrôler l’ordre planétaire.

4- Notre panafricanisme sera celui d’une génération décomplexée qui entend ravir le pouvoir politique confisqué par des imposteurs politiques ce, sur la base d’un programme qui entend approfondir nos propres théories et nos recherches sur la spiritualité et la religion, l’éducation et la science avancée de notre temps, la recherche historique sur l’importance de nos traditions institutionnelles de justice, de vérité, de partage, d’entraide et d’équilibres écologiques. Si nous le faisons, le développement viendra tout naturellement! JE VOUS PRIE DE PARTAGER CE POST AU MAXIMUM! JE L’AI FAIT EN CE JOUR DE MON ANNIVERSAIRE, O6 AOÛT, JOUR DE LIBERATION DE MADAME GBAGBO! Gloire aux Ancêtres!

Mbog Bassong

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