Niamey est en ébullition. L’annonce retentissante d’un coup d’État a plongé la capitale du Niger dans une atmosphère incertaine. Le président Mohamed Bazoum a été renversé par les militaires, d’après des sources locales. Un vent de changement souffle sur le Niger et tous les yeux sont désormais tournés vers cette nation ouest-africaine.
Des militaires aux commandes
C’est la Garde de sécurité présidentielle qui est à la tête de cette opération audacieuse. Le général Abdrahman Tchiani, soutenu par les Forces armées nigériennes, aurait orchestré cette mutinerie. Ces informations, relayées notamment sur Télé Sahel, indiquent que le Président Bazoum et ses ministres seraient retenus et contraints à signer leur démission.
L’instauration du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie
Le coup d’État a donné lieu à la création du Conseil National de la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Ce nouvel organisme a pris les rênes du pouvoir, imposant un couvre-feu et la fermeture des frontières jusqu’à nouvel ordre. Une décision qui évoque sans doute la volonté d’éviter toute ingérence extérieure et d’assurer une transition contrôlée.
Une intervention de la CEDEAO sans effet
Les émissaires de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), arrivés sur place, n’ont pas pu infléchir le cours des événements. Malgré leurs efforts, le sort de Mohamed Bazoum, qualifié de « traître de la Nation » par certains, semble scellé.
Ce développement bouleversant marque un nouveau tournant dans l’histoire du Niger. Les répercussions de ce coup d’État sont encore incertaines. Les prochains jours seront déterminants pour le devenir de cette nation et ses relations avec le reste du monde. Pour plus d’informations à jour, consultez régulièrement le site 237online.com.
