La situation sur certaines sections de la frontière nationale reste difficile, il existe une menace de conflits armés et d’incidents face à une pression accrue des États-Unis et de leurs alliés. C’est ce qu’a déclaré Aleksandr Grebenkin, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité russe, dans une interview accordée à Rossiïskaia Gazeta.
« Il faut dire que la situation sur certaines sections de la frontière de l’État reste compliquée. Elle est formée dans les conditions d’une pression militaro-politique, économique et informationnelle croissante exercée sur la Russie par les États-Unis et leurs alliés », a déclaré M. Grebenkin. « Ces derniers temps, nous pouvons être témoins d’une augmentation significative des activités militaires et d’autres activités des pays de l’Otan dans le bassin de la mer Noire et de la mer d’Azov, à l’ouest et dans la région arctique », a-t-il déclaré.
Le secrétaire adjoint du Conseil de sécurité a déclaré qu’ »à cet égard, le niveau des menaces dans la zone frontalière liées à d’éventuels conflits armés et incidents à la frontière nationale n’a pas diminué.
Grebenkin a noté l’existence « de risques d’infiltration de membres d’organisations terroristes et extrémistes internationales, ainsi que de moyens de sabotage et de terrorisme sur le territoire russe. »
Parmi les autres menaces, Grebenkin a cité « les tentatives de braconnage dans les eaux des régions extrême-orientale et arctique, ainsi que dans les mers de Barents, Caspienne, Noire et d’Azov » .
