Ministère des Transports: Jean Ernest Ngallè Bibéhè veut tordre le cou à l’insécurité

S’il y a un membre du gouvernement Dion Ngute qui s’illustre par la prévention et répression dans son champ de compétence, le Mint – le ministre des Transports en est un.

Ceux qui en ont pour leurs comptes sont les transporteurs qui ne prennent pas la pleine mesure de leurs responsabilités. Au ministère des Transports, tous les observateurs avertis s’accordent à reconnaître que rien n’est plus comme avant. Ceux qui suivent l’actualité de ce département ministériel sont parfois surpris de voir le ministre en personne sur le terrain de la prévention et sécurité routières, parce que rien ne vaut la vie. Lors des multiples réunions qu’il préside, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè n’a cessez d’en appeler au sens du civisme et de la responsabilité des opérateurs de transports.

C’est sans doute la raison pour laquelle il est souvent sans pitié face à ceux qui enfreignent les règles du jeu arrêtés de commun accord. Le bilan dressé par le ministère des Transports, en dit long. En effet, pour cette décennie, il est positif au regard de la baisse considérable du nombre de tués, qui est passé de 1588 en 2011, 1091 en 2015, et 937 en 2019. L’objet atteint est de 31 % pour un objectif fixé à 50 %.

Il faut également relever que l’évaluation de la Stratégie nationale pour la sécurité routière identifie par pourcentage les causes récurrentes des accidents adressées clairement par la nouvelle stratégie et classées avec leur taux ainsi qu’il suit : excès de vitesse : 35%, état du véhicule : 17%, et la conduite en état d’ébriété : 10,5%. C’est dans cette optique que nous avons acheté, entres autres, des radars, des alcootests électroniques qui seront déployés conformément à la stratégie susmentionnée.

Selon le Mint, la lutte contre les accidents de la circulation est une affaire de tous. En ce qui concerne les usagers de la route, il leur demande de faire preuve de plus de civisme, de prudence, d’observer scrupuleusement les règles du code de la route, de porter des casques de sécurité, de porter les ceintures de sécurité, d’apprendre la conduite dans les centres de formation agréés en la matière et de veiller au maintien de leurs véhicules dans un bon état. Concernant les partenaires sociaux, le Mint leur demande de faire preuve de plus de responsabilité et de vieller à l’éducation ainsi qu’à l’encadrement de leurs membres. Quant à ses collaborateurs, Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè leur demande de mettre un accent particulier sur la sensibilisation des usagers de la route et de faire sanctionner, le cas échéant, toute infraction en matière de sécurité routière par les administrations compétentes en la matière.

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