Quoi qui soit indiqué dans la déclaration au terme du sommet à Madrid, en fait, l’Otan envisageait de renforcer sa zone est depuis longtemps.
C’est ce qu’a déclaré mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des États de la Caspienne.
Selon lui, il s’agit de la politique otanienne visant à approcher l’infrastructure de l’Alliance des frontières russes en élargissant son influence sur les pays de l’ancienne Union soviétique, en dépit de tous les accords et promesses précédents. Le ministre a noté que, depuis le début des années 2000, Moscou s’efforçait de s’entendre avec l’Otan sur des formats admissibles d’assurance de la sécurité en Europe, mais en vain. L’Occident refuse net de respecter le principe de l’intégrité de sécurité qui signifie qu’un État ne peut pas assurer sa sécurité au détriment d’autres, a-t-il conclu.