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L'ouverture sur le Cameroun

L’initiateur du G20 enfin récompensé : R. Bapooh Lipot devient PCA de la SRC

PCA de la SCR Robert Bapooh Lipot

Un lot de consolation Pour le leader de l’UPC, qui espérait beaucoup plus.

Mieux vaut tard que jamais ! la patience fini toujours par payer pourrait-on dire, à l’annonce de la désignation Du Secrétaire Général de l’une des factions de l’Union des Population du Cameroun (UPC), et ancien député du Nyong-et-Kelle, Robert Bapooh Lipot, comme le nouveau PCA de la Société de Recouvrement des Créance (SRC). Il faut dire que l’attente a été longue pour ce baroudeur qui escomptait entrer au gouvernement depuis la dernière législature en tant que chef de file de l’UPC, comme l’avait été son mentor Augustin Fréderic Kodock. Pour mémoire il convient de noter qu’à l’époque sa faction contrôlait totalement le Nyong-et-Kelle, avec la quasi-totalité totalité des mairies et les trois députés que compte cette circonscription électorale dans la cagnotte. Contre mauvaise fortune bon cœur, il ne s’est pas laissé abattre par le découragement.

En opportuniste avéré, il est revenu à la rescousse en regroupant autour de lui plusieurs micro-partis pour soutenir la candidature du Président Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle. Une fois le Président élu, il espérait en toute légitimité une récompense pour ses bons et loyaux services. Malheureusement c’est Jean de Dieu Momo qui n’était alors qu’un figurant sans aucun poids politique dans le G20 qui est choisi au grand désarroi de ses pairs comme Ministre délégué dans le nouveau gouvernement. Une fois de plus Rober Bapoot Lipot en dépit des sacrifices consentis passe à côté de la plaque. Le comble du fiasco pour lui, viendra avec le double scrutin législatif et municipal de février dernier, où le PCRN de Cabra Libii sortant de nulle part vient lui couper l’herbe sous les pieds en rafler tous les sièges de député y compris le sien dans le département du Nyong-et-Kelle. Dès lors l’ex député, résigné et inconsolable n’avait plus que ses yeux pour pleurer.

Néanmoins, sa nomination comme PCA de la Société de Recouvrement des Créances par le Chef de l’Etat, pour qui il a contribué à la réélection, est un geste de reconnaissance du travail abattu. En plus elle survient au moment où il s’y attendait le moins. Même si son rêve de devenir ministre s’est à jamais dissipé, il se contentera de ce poste juteux de PCA, car à l’impossible nul n’est tenu.

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