Les autorités américaines cherchent toujours une coopération diplomatique dans le contexte de la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, a déclaré vendredi la porte-parole de la maison Blanche, Jen Psaki.
Lors d’un briefing régulier, l’un des journalistes lui a demandé s’il était juste de dire, compte tenu du contexte du récent sommet Russie – États-Unis, que « la balle est maintenant du côté » de Moscou en ce qui concerne la poursuite du mouvement des troupes russes prétendument concentrées près de la frontière avec l’Ukraine. « Notre objectif reste les discussions diplomatiques. […] Ils peuvent avoir lieu dans différents formats. Il y a des décennies de précédents, il y a beaucoup de formats dans lesquels ils peuvent continuer. […] C’est vraiment notre objectif », a répondu Psaki.
« Bien sûr, ils comprennent non seulement la Fédération de Russie. Notre approche générale ici est que nous n’allons pas avoir de conversations sans les acteurs clés impliqués dans une question ou une autre. Qu’il s’agisse de discussions sur l’Ukraine sans l’Ukraine ou de discussions sur l’Otan sans l’Otan. Ce sont nos principes. […] De toute évidence, tous ces efforts, les efforts diplomatiques – la coordination avec nos partenaires européens, la conversation très directe entre le président américain Joe Biden et le président russe Vladimir Poutine – devraient montrer très clairement que si vous choisissez une invasion, cela aura des conséquences économiques graves et importantes. Bien sûr, pas d’autres pays, mais lui (le président de la Russie – ndlr) qui contrôle les forces armées de la Russie, mais sans aucun doute, nos efforts et notre objectif est de mener ces discussions diplomatiques et de faire avancer le sujet dans ce sens », a poursuivi Mme Psaki.
Vladimir Poutine et Joe Biden ont eu des entretiens vidéo le 7 décembre, l’entretien a duré deux heures. Le thème prédominant était la situation autour de l’Ukraine. Les dirigeants ont également discuté des relations bilatérales, de la cybersécurité et de l’accord nucléaire iranien.
Récemment, dans les pays occidentaux, ainsi qu’à Kiev, il y a des déclarations sur une éventuelle invasion de l’Ukraine par la Russie. Le porte-parole du président russe Dmitrï Peskov a qualifié de telles informations d’exacerbation vide et d’intensification de tensions infondées. M. Peskov a souligné que la Russie n’est pas une menace pour personne. Dans le même temps, il n’a pas exclu la possibilité de provocations pour justifier de telles déclarations et a averti que les tentatives de résolution par la force de la crise dans le Sud-Est de l’Ukraine auront les conséquences les plus graves. Dmitrï Peskov a également assuré que la Russie faisait tout son possible pour aider l’Ukraine à régler le conflit à Donbass, tout en restant attachée au format normand et aux accords de Minsk. En outre, M. Peskov a souligné précédemment que le mouvement de l’armée russe sur le territoire de la Fédération de Russie ne devrait pas être une source de préoccupation à l’étranger, car la Russie ne constitue pas une menace pour aucun pays du monde, y compris pour l’Ukraine.
