La commission permanente pour les droits dans le domaine informationnel du Conseil présidentiel du développement de la société civile et des droits de l’homme appelle la communauté mondiale de journalistes à défendre leurs collègues russes face aux menaces formulées contre eux en Ukraine.
Dans un communiqué publié ce vendredi sur la chaîne Telegram, la commission indique que la Convention de Genève et l’article 79 du Premier protocole additionnel établissent que les journalistes ont les mêmes droits et le même degré de protection que les civils pendant les conflits armés, tandis que les dangers auxquels ils sont exposés « excèdent souvent ceux que courent normalement les personnes civiles ». Une attaque préméditée contre les journalistes constitue un crime de guerre en conformité avec le Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
« Dans ce contexte, les appels à tuer des journalistes russes en Ukraine sont un crime et doivent être condamnés par la communauté internationale. La déclaration des néo-nazis sur une chasse totale aux correspondants russes est un défi aux représentants de la profession », souligne le communiqué.
La Commission affirme en outre que les journalistes et autres représentants des médias qui se trouvent dans les secteurs d’hostilités sont confrontés à de nombreux dangers en raison de la nature de leur travail, mais « des actes de violence intentionnels contre eux sont inacceptables quelles que soient les circonstances ».
« Nous appelons la communauté journalistique internationale à ne pas succomber à ce qui, malheureusement, est devenu une tendance mondiale, au génocide du peuple russe, et nous exhortons à prendre la parole pour défendre nos collègues », note le communiqué.
