La Russie a exercé son droit de veto lors du vote de ce vendredi au Conseil de sécurité de l’ONU sur un projet de résolution préparé par l’Occident pour étendre le mécanisme d’assistance transfrontalière en Syrie, rapporte un correspondant se trouvant sur place. La Chine s’est abstenue, le reste des membres du Conseil de sécurité a soutenu le projet.
Le document préparé par l’Irlande et la Norvège prévoyait la prolongation du mécanisme pour un an – jusqu’en juillet 2023. Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, le Brésil, l’Albanie, le Kenya, le Gabon, le Ghana, l’Inde, l’Irlande, le Mexique, la Norvège et les Émirats arabes unis ont voté en faveur du projet.
« C’est un jour sombre pour le Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré la représentante permanente des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield lors d’une réunion après le vote. Selon la diplomate, au résultat, 4,1 millions de personnes ne pourront pas recevoir d’assistance. Linda Thomas-Greenfield a également accusé la Russie de bloquer la résolution « en raison de ses intérêts politiques ».
Il s’agit de la première fois que le Conseil de sécurité ne renouvelle pas la résolution sur l’assistance transfrontalière en Syrie depuis 2014. Il s’agissait de prolonger le fonctionnement du seul poste de contrôle Bab al-Hawa à la frontière de la Syrie et de la Turquie.
