Le ministère russe de la Défense a procédé à une enquête détaillée des crimes commis par le régime de Kiev contre son propre peuple, a rapporté le général Mikhaïl Mizintsev, chef du Centre national de gestion de la défense de Russie et du Centre interministériel de coordination pour les opérations humanitaires.
Selon lui, il y a déjà assez de faits prouvés et confirmés par des pièces de conviction suffisantes. Les coupables n’éviteront pas de châtiment, a assuré le général.
Il a également noté que les nationalistes ukrainiens dont le bataillon Kraken continuent d’utiliser les établissements d’enseignement pour le déploiement des armes.
Ainsi, à Kharkov, des néonazis ont aménagé un bastion dans une école. À Krivoï Rog, des combattants ont placé sur le territoire d’une école du matériel blindé, de l’artillerie et des lance-roquettes multiples.
La situation pareille a lieu aussie dans d’autres régions. « Dans l’école numéro 17 du village de New York, en République populaire de Donetsk, les unités des forces armées ukrainiennes ont déployé un point d’appui avec un dépôt de munitions et d’armes, ainsi que du matériel blindé, des lance-roquettes multiples et de l’artillerie dans l’enceinte de l’école », a déclaré Mikhail Mizintsev. Les abords de l’école ont été minés, alors que la population du village n’était pas au courant. « Il y a des mercenaires étrangers, des dépôts d’armes et de munitions dans le bâtiment de l’école du village de Viry, dans la région de Soumy, ainsi que des véhicules lourds et de l’artillerie déployés à proximité immédiate de l’école », a précisé le porte-parole de la Défense.
Par ailleurs, la Défense russe fait savoir que les autorités ukrainiennes ont ordonné d’effectuer des raids punitifs à Nikolaïev pour identifier les citoyens prorusses.
« Il a été établi de manière fiable que, sur les instructions de leurs parrains occidentaux, les autorités ukrainiennes ont ordonné d’effectuer des raids punitifs à Nikolaïev pour identifier et puis réprimer publiquement les citoyens prorusses ainsi que ceux qui manifestent leur mécontentement à l’égard des politiques du régime de Kiev », a-t-il déclaré.
D’après le chef du Centre national de gestion de la défense, les forces du Service de sécurité d’Ukraine et quelques 500 militaires du bataillon nationalistes Tsunami sont arrivés dans la ville à cette fin.
