La rentrée scolaire 2020-2021 fixée au 5 octobre pour l’enseignement primaire et secondaire est déjà là.
La communauté éducative dans son ensemble se bat pour qu’elle soit effective, mais à l’observation, l’improvisation et l’impréparation semblent être de mise. Certes les différents ministères en charge de l’éducation ont déjà fixé le taux de paiement de la scolarité qui a même d’ailleurs débuté, et les délais ont même déjà été fixés. Les parents ont l’obligation soit de renouveler l’inscription de leurs enfants, soit de les inscrire dans de nouveaux établissements.
Mais il se trouve que jusqu’à ce jour, sur le plan pédagogique, bien que certains conseils d’enseignements aient déjà eu lieu, il n’y a pas eu une véritable amélioration, surtout avec la nouvelle approche pédagogique, ou alors l’approche par les compétences qui cette année arrive en classe de terminale, au niveau du secondaire. Les recrutements qui tardent au niveau de l’éducation de base, des mutations des responsables qui sont attendues, les redéploiements du personnel enseignant qui ne sont pas encore effectifs et certains financements dus à la nouvelle réglementation, tardent à venir. Désormais, l’enseignement faut-il le rappeler passe de la journée continue à la mi-temps, avec la création de nouvelles salles de classe.
S’agissant du cas spécifique des effectifs dans les salles de classe qui désormais sont limités à 50 élèves, ainsi que la pratique du système de mi-temps, un enseignant du secondaire donne son point de vue : « lorsqu’on parle des effectifs revenus à cinquante et puis du temps des classes qui peut être segmenté en mi-temps, je crois que là c’est un volet qui me semblera un peu difficile, dans la mesure où nous connaissons notre conjoncture, qui voudrait que la réglementation en vigueur demandait depuis une certaine époque que nous ayons dans nos classes des effectifs de 60 élèves. Mais combien a été difficile pour les responsables d’établissement de respecter cela ? En outre, il faudra disposer de la ressource humaine au niveau du corps enseignant. Le système à mi-temps s’il faut l’implémenter à ce stade-ci, ce serait réduire les enseignants à l’esclavage.
