Depuis le samedi 4 mars, le président directeur général du groupe l’Anecdote, Jean Pierre Amougou Belinga, et le directeur de la Dgre, Maxime Eko Eko, ont été incarcérés à la prison principale de Yaoundé dans le cadre de l’assassinat de Martinez Zogo, chef de chaîne de la radio Amplitude FM. Ils y rejoignent les militants du Mrc et les leaders Ambazoniens déjà incarcérés dans cet établissement pénitencier.
Les visites sont très nombreuses en ce moment devant la prison principale de Yaoundé. Les proches des nouveaux détenus y affluent, déposant des matelas, des seaux, des valisettes et d’autres objets pour leur permettre de mieux vivre leur incarcération. L’identification et la fouille systématique des visiteurs sont effectuées par les geôliers.
Jean Pierre Amougou Belinga aurait eu le moral haut et aurait échangé avec Ayuk Tabe, président de l’Etat imaginaire de l’Ambazonie, lors de son arrivée à la prison. Les nouveaux détenus sont encore à l’infirmerie pour les prises de paramètres, mais seront affectés dans les bâtiments à partir de lundi.
La prison principale de Yaoundé abrite actuellement moins de 250 pensionnaires, constitués généralement des personnes accusées dans le cadre de la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, des personnes poursuivies pour terrorisme dans la crise sécuritaire due à Boko Haram et certains leaders du Mouvement de la renaissance du Cameroun (Mrc), condamnés pour avoir organisé des manifestations pacifiques.
La prison principale de Yaoundé, une prison surpeuplée
La prison principale de Yaoundé est une prison surpeuplée, où les conditions de vie sont très difficiles pour les détenus. Le manque de place se fait ressentir, car il n’y a pas de cellules spéciales. Les bâtiments dans lesquels on peut loger environ dix détenus sont surchargés. Les détenus sont entassés les uns sur les autres, ce qui rend difficile leur quotidien en détention.
La détention est une période difficile pour les détenus, mais elle peut être plus supportable lorsque les conditions d’incarcération sont meilleures. Dans la prison principale de Yaoundé, les détenus sont exposés à des risques élevés de maladies, de violences et de dégradation de leur santé mentale en raison des conditions de vie difficiles. La surpopulation carcérale est un problème majeur dans cette prison et doit être traitée par les autorités afin de garantir le respect des droits humains des détenus.