Le palais des sports abrite du 24 au 25 novembre prochain, la 2ème édition de l’Open International de Yaoundé.
Selon le président de la Fédération Camerounaise de Judo, Me Kingue, au cours d’une interview accordée ce 17 novembre à votre rédaction, les préparatifs s’intensifient sur tous les plans : sportif, arbitral, logistique, accueil et bien d’autres.
Le Cameroun va accueillir sur son sol plus de 25 nations provenant de trois continents. Tous viennent à la chasse des points olympiques devant les permettre de participer aux jeux olympiques de Tokyo 2020. Ce tournoi international est en train de prendre sa vitesse de croisière. Pour cela, la préparation nécessite une attention particulière. C’est ainsi que la Fédération Camerounaise de Judo(Fecajudo) a organisé un séminaire dans les métropoles comme Yaoundé et Douala qui, s’est d’ailleurs achevé ce samedi 17 novembre 2018. L’objectif étant d’améliorer les compétences des arbitres. « Nous aimerions que tous nos arbitres aient un bon niveau parce que c’est une compétition internationale. (Car…ndlr) les arbitres camerounais seront privilégiés et nous voulons appliquer une mise à jour parce qu’il y’a beaucoup de changement au niveau de l’arbitrage » explique l’arbitre international troisième Dan, Me Bertin Fouda. A lui d’ajouter que ledit séminaire se reposait sur « la gestuelle, les sanctions, les comportements sur les tapis parce que ce stage englobait les arbitres et les coachs. Pour les arbitres on montrait aux arbitres les gestes justes quand sanctionnés c’est-à-dire l’attitude d’un arbitre sur un tapis ».
Une vingtaine d’arbitres nationaux ont pris part à ce séminaire. « Nous avons appris le nouveau règlement qui est en vigueur pour l’année 2018 jusqu’à 2020. Nous sommes à la veille d’un open et il y’avait beaucoup de choses que nous ne savions pas, par exemple dans les étranglements. Et, ce sont les astuces que les magrébines et les étrangers utilisent souvent parce qu’ils sont au parfum du règlement » éclaircit l’arbitre national, par ailleurs coach d’un club et athlète professionnel, Fokou De Chantal. Ce regroupement a interpellé aussi les coachs. « (…) beaucoup de nos coachs sont avec les enfants. Ils ne savent pas quels sont les protocoles pour encadrer un athlète. On est revenu sur les gestes interdits au niveau de l’arbitre, les gestes autorisés et la nouvelle évolution du judo préconisé par la Fédération Internationale de Judo » précise Me Bertin Fouda. Notons que quelques arbitres feront partir de l’effectif de la commission arbitrale de cette compétition.
Sur le plan sportif, selon le président de ladite fédération, les athlètes camerounais sont en stage bloqués depuis près de trois mois. Quatre d’entre eux ont été envoyé au Sénégal pour l’Open de Dakar. L’objectif est d’affûter leurs armes afin de damner le pion aux différentes adversaires de l’Open de Yaoundé. C’est une « espèce de galop d’essai pour qu’ils essaient de voir si ce qui a été fait pendant les trois mois portent ces fruits » confirme le Président de la Fécajudo, Me Kingue.
Sur d’autres aspects, les lignes bougent déjà. « (…) sur le plan local, nous sommes dans les commissions administratives en train de travailler pour la logistique, l’accueil et la réception des différentes délégations. Dès lundi 19 novembre, nous allons prendre possession du palais des sports pour commencer à faire du branding, la mise en place de la surface des compétitions, de la surface d’entrainement pour les différents pays qui viendront s’acclimater avant l’événement. Et puis nous avons réglé avec tous les hôtels » indique le président.