Israël pourrait devenir médiateur dans les négociations russo-ukrainiennes s’il y décèle la possibilité de succès, indique le Jerusalem Post, relayant des propos d’une source diplomatique.
“Nous devons comprendre si nous pouvons vraiment être utiles. Si une percée est possible, nous ferons tout [pour organiser les négociations].”
“Nous partons de notre propre expérience: des négociations vouées à l’échec ne font qu’aggraver la situation sur le terrain”, a poursuivi la source. Cependant, les récentes déclarations des parties, notamment celle du président ukrainien Vladimir Zelenski selon lesquelles il est prêt à abandonner l’aspiration de Kiev à adhérer à l’Otan, témoignent d’un avancement de la Russie et de l’Ukraine vers un accord de paix.
Vladimir Zelenski a récemment affirmé, répondant aux questions des journalistes, qu’il pourrait avoir des négociations avec la Russie en Israël.
Le premier volet des négociations russo-ukrainiennes s’est tenu le 28 février dans la région de Gomel, en Biélorussie, et a duré cinq heures. Le deuxième a eu lieu le 3 mars dans la forêt de Belovej et les délégations se sont entendues sur les couloirs humanitaires pour évacuer les civils. La troisième série, le 7 mars en Biélorussie, n’a pas débouché sur les résultats escomptés, mais il reste l’espoir de faire un pas en avant la prochaine fois, a constaté le conseiller du président russe, Vladimir Medinski.
Le président Vladimir Poutine a déclaré le 24 février qu’en réponse à une demande d’aide des Républiques du Donbass, il avait décidé de lancer une opération militaire spéciale. Il a souligné que Moscou n’avait pas l’intention d’occuper des territoires ukrainiens et que l’opération avait été lancée en vue de la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine.