Il n’y a actuellement pas de raison de réviser les paramètres de l’accord de l’Opep+, qui prévoit une augmentation de la production de 400.000 barils par mois pour tous les pays d’ici mai 2022. La réduction saisonnière de la demande et la situation incertaine avec le variant Omicron influencent pour l’instant le marché. C’est ce qu’a fait savoir aux journalistes le directeur général de la société pétrolière russe Gazprom Neft, Alexandre Dioukov.
« Nous n’avons actuellement pas de raisons de revenir sur les décisions prises », a-t-il indiqué.
Selon lui, maintenant, la demande dépasse l’offre, mais, d’un autre côté, le monde utilise toujours les réserves accumulées en période d’excédent. « D’autre part, la situation avec le nouveau variant Omicron n‘est pas claire. Où mènera-t-elle? », a noté le directeur général.
D’après Alexandre Dioukov, si la situation sur le marché changeait considérablement, l’Opep+ devrait alors réagir: soit augmenter la production, soit la diminuer. « De nombreux facteurs influencent le marché pétrolier, ces facteurs le rendent imprévisible. Le marché est assez volatile, mais il y a l’Opep+ permettant de stabiliser la situation. Depuis sa création en 2016, l’organisation a fait preuve de son efficacité », a-t-il résumé.
