Le feuilleton des tensions entre Samuel Eto’o et Geremi Njitap continue de faire des étincelles. Après les graves accusations de ce dernier, le chef du protocole de l’emblématique ex-buteur des Lions, Etienne Tamo, apporte sa version des faits. Une déclaration au vitriol qui risque de jeter de l’huile sur le feu.
Geremi Njitap pris en flagrant délit de mensonges ?
La sortie assassine du président du Synafoc Geremi Njitap accusant Samuel Eto’o d’avoir orchestré une agression physique à son encontre lors de la CAN 2023 continue de faire réagir en haut lieu. Interrogé par notre rédaction, Etienne Tamo, le chef du protocole de l’illustre ancien buteur, monte au créneau pour démonter une à une les allégations mensongères de son détracteur.
Ainsi, contrairement aux dires de Geremi Njitap, Etienne Tamo assure que ce dernier a bien pénétré dans les vestiaires ce jour-là sans accréditation. « Le Commissaire CAF va naturellement lui demander de sortir, il refusera énergiquement, provoquant des éclats de voix » relate-t-il, avant d’arriver en renfort pour tenter d’apaiser les tensions. En vain…
Des propos inquiétants face à « l’obsession maladive » de Njitap ?
Pis, toujours selon Etienne Tamo, Geremi Njitap se serait alors emporté en proférant des menaces explicites : « Je vais revenir plus fort dans cette équipe, la CAF m’a promis un comité de normalisation et je vais tout faire pour avoir vos têtes ». Des propos détonants qui en disent long sur « l’obsession maladive » prêtée au président du Synafoc de vouloir coûte que coûte évincer l’actuelle direction de la Fecafoot.
Ambiance délétère avant le choc face au Nigéria
D’autant que le chef du protocole révèle un autre accès de colère injurieux de Geremi Njitap cette fois lors du 1/8 de finale perdu face au Nigeria (0-2) : « Tamo je vais vous écraser toi et ton patron ! » aurait-il vociféré en pleine tribune officielle…
Bref, le torchon brûle plus que jamais entre les deux clans, chacun campant sur sa vérité. Au milieu, c’est toute la sérénité des Lions Indomptables qui s’en trouve menacée. À moins d’un improbable rabibochage, les supporters risquent de devoir composer avec ce psychodrame encore un moment…