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L'ouverture sur le Cameroun

Enam: La gestion de Bertrand Pierre Soumbou Angoula au scanner

Bertrand Pierre Soumbou Angoula

Nommé il y a un an à la tête de cette auguste institution, le nouveau Directeur général se démarque par son bilan globalement positif.

Rarement l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (Enam), aura, comme en 2019, occupée le devant de la scène. Le nouveau Directeur général confirmant l’image qui lui colle à la peau depuis son entrée en fonction il y a un an : celle d’un manager sur tous les fronts, suscitant l’admiration de la communauté nationale. Que bilan dressé un an après sa nomination ? Au sein de cette école de renommée basée au quartier Ngoa-Ekelle à Yaoundé, le discours est naturellement élogieux. Le personnel cite entre autres, l’amélioration des conditions de travail du personnel, la création d’une salle dédiée aux enseignants, l’acquisition du matériel de bureau et du matériel roulant. « Seul le DG était véhiculé avant. Dés sa nomination, il a validé l’achat des véhicules de fonction pour le Conseillé technique, le DGA et la PCA », argue notre interlocuteur. Aussi, un tour dans cet établissement nous permet de constater la réfection d’un pan du bâtiment principal qui abrite la direction générale. Et qu’en est-il de la stabilisation des comptes ? « A son arrivée, l’institution broyait sous le coup des dettes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les enseignants vacataires avaient des arriérées de salaire, les partenaires avaient des factures impayées. A ce jour, la situation est beaucoup plus stable », ajoute notre informateur.

Par ailleurs, plusieurs partenariats ont été renouvelés avec des structures internes et externes : Le Gicam, l’IAI, le centre pilote de Yaoundé pour la maitrise de la langue anglaise par les élèves. A l’extérieure, le partenariat avec l’ENA de paris a été renouvelé, l’ENA de côte d’ivoire, l’Enap du Canada ainsi qu’avec Global Center and partenership.

Perspectives

Sur le plan managérial, le top management opte pour un style participatif. « Il veut tirer le meilleur de tous ses collaborateurs. Il laisse faire mais contrôle en amont. Son but est de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut ; avoir des hommes qui épousent sa vision, d’où l’option de rajeunissement en cours car, il est question de redynamiser la machine. Après un an, on a déjà perçu les failles du système, les limites des uns et des autres, il faut boucher les trous des départs à la retraite », apprend-t-on. L’amélioration de la qualité des enseignements constitue la principale balle de chérif du nouveau Dg.

Il est question de mener un projet de refonte des programmes pour les adapter à l’environnement socio pol et eco du Cameroun et qu’il prenne en compte toutes les mutations observées dans les différents corps de métier. C’est une innovation de portée majeure qui va profondément changer le mode de formation avec l’introduction du e-learning. De plus, le corps enseignant sera rajeuni pour favoriser un savant dosage de compétence entre l’enseigné et l’expérience de l’enseignant.

Par ailleurs, le DG étant jeune, il doit adapter le service à son époque à travers l’introduction des NTIC. Ainsi, il pense particulièrement à la mise sur pied d’un parc informatique. « A chaque poste de travail, un ordinateur connecté à internet, intranet, un téléphone et surtout installer un système de biométrique de présence au service des employés pour mieux contrôler les retards , les absences et les retours précoces », explique un membre du staff administratif.

Enfin, sur le plan infrastructurel, le Dg rêve grand. Il entreprend la construction de nouvelles salles de classes. Sur une capacité de 33 salles de classe, il en faut en temps plein désormais un peu plus. Il y’a donc en vue la construction d’un bâtiment hight tech qui viendra résoudre ce problème et améliorer les conditions de travail du personnel. Le bâtiment comprendra outre des salles de cours, 02 salles de conférences, des bureaux ; le bâtiment sera baptisé, Bâtiment de la Common Law. Les autres anciens bâtiments seront aussi réfectionnés (peinture, carreaux etc). La réfection du grand amphi est également en projet .Coût total de ces projets : 2 milliards de FCFA.

Ghislain Nana

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