L’activité d’une banque, outre ses missions spécifiques est d’abord orientée à la recherche du gain.
Pour renflouer ses caisses, la banque agit sur les taux d’intérêt qu’elle applique aux bénéficiaires de crédit. Au niveau de la Bcpme, les taux d’intérêt semblent être modérés et attractifs. Selon les responsables de cette structure, les taux d’intérêts s’élèvent à 12%. Une approche qui marque une nette rupture avec les taux appliqués par les banques classiques et les établissements de micro finance dont les taux d’intérêts oscillent entre 15% et 22% selon les cas. Une mesure appréciée par le patron du Gpmecam.
Pour éviter la fuite de capitaux, la Bcpme a mis sur pied des critères stricts d’éligibilité aux crédits. Outre les mesures prudentielles telles que la garantie des produits immobiliers et autres, le premier critère d’éligibilité d’un crédit sera notamment la viabilité et la fiabilité du projet de l’opérateur. C’est à ce niveau qu’interviendra l’agence de promotion des Pme (lire encadré) dont l’une des missions est «l’assistance et le conseil des porteurs d’idées et de projets en matière de création d’entreprise ». Au niveau de la Bcpme, il faudra encore attendre trois mois avant l’octroi des premiers crédits. Pendant ce temps, «il faut d’abord recruter des Pme qui viennent faire des dépôts qui serviront à l’octroi des credits », explique Mme Agnès Ndoumbè Mandeng. Le plafond du crédit quant à lui sera fonction du produit sollicité. «Nous avons défini des montants plafonds qui sont fonction des produits sollicités. Par exemple l’affacturage, les crédits-bails, les garanties, les financements des bons commande ou des marché publics etc. », poursuit-elle. Pour sa phase de démarrage, la Bcpme dispose d’une enveloppe de 10 milliards de Fcfa.
Benjamin Ombé
