Élection municipale et législative du 09 Février : 2ème tranche du financement public disponible

Argent Fcfa en liasse

Cependant force est de constater que ce financement qui aurait dû arriver 6 à 5 mois plus tôt pourrait servir à tout sauf à ce pourquoi il avait été destiné.

Un communiqué Radio-Presse signé Paul Atanga Nji, sis devant Ministre de l’Administration Territoriale, porte à la connaissance des partis politiques ayant pris part au double scrutin du 09 Février et du 22 Mars 2020, en vue de l’élection des députés à l’Assemblée Nationale et des Conseillers Municipaux, qu’une dotation a été mise à disposition au titre de la deuxième tranche du financement public de la campagne électorale. Le même communiqué fait savoir que cette seconde tranche sera servie aux partis politiques, proportionnellement au nombre de sièges obtenus lors de ce scrutin. Par conséquence le Ministre invite les responsables des partis politiques concernés à déposer à la Direction des Affaires Politiques du Minat, porte 308, le relevé d’identité bancaire de leurs formations politique pour les modalités de virement des différentes quote-part.

Mieux vaut tard que jamais diront les esprits « Candide » ! l’argent que la tutelle s’apprête à octroyer aux partis politique ayant pris part aux double scrutin du 09 Février dernier, sera toujours le bienvenu, et soyez-en sur personne ne crachera dessus. On pourra même l’assimiler à la manne qui descend du ciel, en ce temps de récession. Mais objectivement cette deuxième tranche du financement, il faut le souligner à grand trait, des partis politiques pour la campagne du double scrutin législatif et municipal, qui arrive 4 mois après, étale tout simplement au grand jour les failles ou les incongruités du système démocratique camerounais. Sauf mauvaise fois, on ne peut pas dire que le gouvernement était dans l’incapacité de d’octroyer cette somme aux partis politiques bien avant, afin qu’ils puissent battre campagne. Si le RDPC peut s’en passer de ce financement lors de la campagne, il faut dire pour la plupart des partis, ces fonds auraient pu être d’un grand secours.

Par contre, s’il s’agit d’une prime pour récompenser les partis politiques qui se sont distingués, comme certains veulent faire croire, alors il est mieux de changer les termes de référence de ce financement public qui parle bien de « financement de la campagne électorale ».

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