Dialogue inclusif-Les émissaires du Président: Fontem Neba, au devant de la scène dans les négociations aux États-Unis

Selon de sources concordantes basées aux Etats –Unis, on apprend que Fondem Neba a récemment séjourné dans le pays de l’oncle Sam.

C’était dans l’optique de rencontrer certains leaders anglophones en vue de l’ouverture du dialogue inclusif annoncé par le gouvernement camerounais. « Son rôle ici aux Etats –Unis est de convaincre les anglophones à accepter le fédéralisme », confie un leader anglophone. Fondem Neba parviendra-t-il à séduire les sceptiques ?

Cet enseignant d’université s’était montré discret après sa sortie de prison le 31 Août 2017, suite à un décret du président Biya. Au mois de Mai dernier, il a tenté de résoudre les querelles de leadership au sein du mouvement sécessionnistes, sans succès. Fontem Neba est l’une des figures phares de la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest. « Il y a tellement de choses à dire dans la crise anglophone qui continue de s’enliser. Vous devez savoir que la crise qui perdure est liée à la mauvaise volonté des dirigeants. Les négociations entre le gouvernement et les syndicats des enseignants anglophones avaient repris de plus belle. Je dois rapidement dire que la grève avait pris une autre tournure. Les populations suivaient de près toutes nos actions ; et il n’était plus possible de les contourner. Lors de la dernière réunion du comité ad hoc, les syndicalistes ont demandé un moment pour se concerter afin de lever le mot d’ordre de grève », a-t-il confié à la presse le 05 avril 2018 à la prison centrale de Kondengui. Et d’ajouter, « la solution est simple et j’espère qu’un jour, ils parviendront à prêter une oreille attentive à nos doléances. Il y a trop de choses à dire sur cette affaire. Si la dernière rencontre décisive a échoué, ce n’est pas de notre faute ! »
En clair, Fondem Neba est l’un des acteurs des prémices de la négociation avec les sécessionnistes basés aux Etats-Unis en tant que le Président de la Conférence des peuples du Cameroun méridional, un mouvement jusqu’ici inconnu du grand public.

Par ailleurs , il est l’un des co-auteurs des mots d’ordre de ville morte lancé à partir de décembre 2016 par le Consortium de la société civile anglophone .Il était alors secrétaire général de ladite organisation .

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