Des circonstances mystérieuses entourent la disparition successive de trois commissaires de police dans la capitale camerounaise. Un phénomène sans précédent qui soulève de graves interrogations sur les conditions de travail au sein des forces de l’ordre. Découvrez les derniers développements de cette affaire qui secoue la hiérarchie policière nationale.
Hécatombe policière au Cameroun : les troublantes coïncidences derrière ces morts subites
La capitale camerounaise vit des heures sombres avec la découverte macabre du corps en décomposition avancée du Commissaire MENGUE ce 17 avril 2025. En service au Commandement Central du GMI à Soa, en périphérie de Yaoundé, ce haut gradé est le troisième officier supérieur de police à succomber en l’espace de trois jours seulement.
« Le corps a été retrouvé dans son domicile, dans un état de putréfaction avancée, suggérant que le décès remontait à plusieurs jours », confie une source proche de l’enquête. Selon les premières constatations, un accident vasculaire cérébral (AVC) serait à l’origine du décès, une cause étrangement similaire à celle évoquée pour ses deux collègues.
Cette disparition survient à peine 24 heures après l’annonce du décès du Commissaire BA’ANE MEBOULOU, qui officiait au Commissariat Central des Renseignements Généraux du Mfoundi. Plus troublant encore, son supérieur hiérarchique direct, le Commissaire Divisionnaire Donal EKWOGUE EDONG, avait lui-même été déclaré mort la veille.
Enquête spéciale : au-delà des « AVC« , les zones d’ombre qui interpellent
Ces trois décès rapprochés suscitent une vague d’inquiétude dans les rangs policiers et au sein de la population yaoundéenne. Le profil des victimes – tous des hauts responsables occupant des postes stratégiques – et la proximité temporelle des décès alimentent les spéculations.
« Ce qui interpelle particulièrement, c’est que ces trois officiers ont été retrouvés seuls à leur domicile, sans que leurs proches n’aient pu intervenir à temps », souligne un ancien officier de police contacté par 237online.com. Une coïncidence qui pose question, d’autant que le Commissaire MENGUE, ancien A2 du 13ème Arrondissement à Yaoundé, était connu pour sa robuste santé selon ses collègues.
Les autorités n’ont pour l’instant communiqué aucune information sur d’éventuelles enquêtes approfondies concernant ces trois disparitions. Si la thèse des AVC est avancée officiellement, de nombreux observateurs s’interrogent sur les conditions de travail et le niveau de stress auquel sont soumis les hauts responsables de la police camerounaise.
Cette série de décès intervient alors que la réforme des services de sécurité fait débat au sein de l’institution. Selon les statistiques du Ministère de la Santé Publique, les maladies cardiovasculaires sont responsables de près de 17% des décès au Cameroun, un chiffre en hausse de 5% par rapport à l’année dernière.
La question qui brûle désormais toutes les lèvres : s’agit-il d’une tragique coïncidence ou existe-t-il des facteurs spécifiques liés à la fonction policière qui pourraient expliquer cette succession de drames ? Le silence des autorités ne fait qu’amplifier les interrogations.
Que pensez-vous de cette série de décès dans la police camerounaise ? Partagez votre opinion dans les commentaires.
